[Direct] Macky Sall: «Il y a urgence à agir» au Burkina Faso

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Le président sénégalais Macky Sall
Le président sénégalais Macky Sall, (AFP/Archives, Seyllou)

 

Un sommet consacré à la situation de crise au Burkina Faso se poursuit à Abuja ce mardi 22 septembre. Plus tôt dans la matinée, le Premier ministre de la transition Isaac Zida, aux mains des putschistes depuis le coup d’Etat, a été libéré. De leur côté, des soldats de l’armée burkinabè, qui soutiennent la transition, sont entrés dans la nuit du lundi au mardi dans Ouagadougou. Ils ont posé un ultimatum aux putschistes qui n’y ont pas répondu. Ci-dessous, notre direct. Les informations sont données en temps universel (TU), deux heures de moins qu’à Paris.

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19h05 : Premières conclusions du sommet d’Abuja: La transition burkinabè est remise en route. Michel Kafando retrouve son poste de président. Rien n’a été dit sur Isaac Zida. Le sommet a décidé de dépêcher, ce mercredi 23 septembre un haut comité des chefs d’Etat (Ghana, Togo, Nigeria, Bénin, Sénégal) pour aller à Ouagadougou et porter le message de la Cédéao et poursuivre les discussions. Le sommet demande au RSP de déposer les armes, et à l’armée régulière de s’abstenir de toute action qui compromettrait la paix.

Concernant les points qui fâchent, et notamment le retour des hommes politiques exclus, ceux de l’ancienne majorité Compaore, la Cédéao appelle tous les partis politiques à dialoguer. La Cédéao reste donc sur sa volonté d’avoir une élection présidentielle avec tous les partis politiques.

19h00 : Selon le directeur de cabinet du lieutenant-colonel Zida, ce dernier se porte bien, même s’il est échaudé moralement. Il appelle tous les burkinabès à revenir à « une vie constitutionnelle normale » et « à privilégier la nation plutôt que les individus ». « Son vœu le plus cher est que le sang d’aucun burkinabè ne soit versé. » Dans une déclaration,  tout en s’inclinant sur la mémoire des personnes décédées au cours des récentes manifestations, Isaac Zida félicite le peuple pour sa « lutte farouche pour la liberté, la paix et la démocratie, à laquelle les Burkinabè ont été contraints » A ses frères d’armes du RSP, Isaac Zida lance un appel à rejoindre le rang du peuple, car « le chemin que vous avez emprunté est mauvais. »

 

18h32 : Les forces loyalistes font savoir qu’elles ont les moyens d’attaquer les putschistes du RSP (communiqué)

18h25 : Guy Hervé Kam membre du Balai citoyen: « Je pense que c’est dans un sursaut d’honneur que les militaires se sont décidés à intervenir. […] Le général Diendéré a beaucoup de passif dans sa vie depuis trente ans. Il est au coeur de plusieurs crimes qui se sont passés dans ce pays. Mais les éléments qui le soutiennent aujourd’hui ont souvent moins de trente ans. Certains n’ont rien à voir avec ces événements là. Et nous tentons de leur expliquer qu’ils n’ont aucun intérêt à lier leur sort à celui du général. »

18h20 : Edition spéciale sur RFI. Selon nos envoyés spéciaux, « une partie de la hiérarchie militaire a décidé de créer ce mouvement, ce sont les chefs de corps des provinces. C’est une génération particulière de l’armée. Ce sont des gens qui appartiennent manifestement à la même promotion. Ils n’ont pas demandé l’aval du chef d’état-major, le général Zagré. Il n’a pas été informé de cette affaire, et le général a semblé par la suite vouloir se raccrocher au mouvement, et surtout, jouer les intermédiaires, pour éviter que le sang ne coule. »

« Le porte-parole de ces chefs de corps de l’armée nationale vient de publier un nouveau communiqué dans lequel il hausse un peu le ton, et affirme que les populations burkinabè ne seront pas déçues par le comportement de leur armée, qu’ils répondront à toutes leurs attentes.Il y a une sorte d’escalade verbale. »

18h10 : Edition spéciale sur RFI. Selon nos envoyés spéciaux à Ouagadougou, les militaires se sont décidés à bouger « en raison de la forte pression de la population.» Il y avait « un siège civil de l’armée » devant le camp Coulibaly, expliquent-ils. « Devant cette impasse et la prise de pouvoir du RSP, les citoyens burkinabè ont bien conscience qu’ils ont besoin de cette armée régulière pour renverser la vapeur. » « Les Ouagalais attendent de cette armée qu’elle désarme le RSP comme elle l’a annoncé. Les chefs de corps, c’est à dire les commnandants d’unités de région qui sont venus […] avaient pour objectif de désarmer le RSP “de façon pacifique”. »

18h00 : Le sommet de la Cédéao à Abuja vient de se terminer. Les conclusions ne sont pas encore connues.

17h45 : Selon BBCAfrique, les présidents du Togo, du Bénin, du Nigeria, et du Sénégal sont attendus ce soir à Ouagadougou.

16h45 : Par la voix de son commissaire Paix et sécurité, Smaïl Chergui, l’Union africaine fait savoir qu’elle conserve sa position ferme à l’égard des auteurs du coup d’Etat, quelle que soit l’issue du sommet d’Abuja. À savoir qu’il n’y a pas d’autres voies pour les putschistes que de se rendre sans conditions. « Nous espérons que ceux qui sont derrière ce coup, y compris le général Gilbert Diendéré, puissent se ressaisir et se soumettre.» Ils doivent selon lui « organiser leur reddition  dans des conditions dignes et indiscutables ». Smaïl Chergui rappelle également que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA a demandé d’établir une liste de tous les putschistes, et que « s’ils ne répondent pas à l’appel du CPS, ils seront considérés comme des terroristes ». Enfin, le commissaire a tenu à saluer l’action du chef d’état-major burkinabè, le général Zagré, dans cette crise, après ses différents messages d’apaisement et sa volonté de tout faire pour éviter l’affrontement.

 

SMAÏL CHERGUI, COMMISSAIRE PAIX ET SÉCURITÉ DE L’UNION AFRICAINE
Je note avec grande satisfaction que le chef d’état-major veut également faire respecter la dignité des membres de la RSP, ainsi que de celle de leurs familles.
Entretien22/09/2015 – par Sonia Rolley

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16h15 : Lors de son discours, Macky Sall est revenu sur le projet d’accord et a expliqué dans quel esprit la proposition d’amnistie des putschistes avait été élaborée, amnistie très critiquée et vue par beaucoup comme une prime au coup d’Etat. « On peut humainement comprendre et accepter les frustrations et les rancoeurs, a-t-il déclaré. Mais quand on est condamné à bâtir un destin commun, arrive un moment de l’histoire où il est tout aussi humainement nécessaire de pardonner et de se réconcilier. » Avant d’ajouter: « Il ne s’agit guère d’encourager l’impunité, mais de contribuer à l’apaisement des coeurs, de favoriser la concorde nationale et d’ouvrir la voie à une dynamique de paix durable. »

16h00 : Dans un discours prononcé en ouverture du sommet d’Abuja consacré à la crise burkinabè, le président de la Cédéao Macky Sall a appelé l’ensemble des intervenants à prendre leurs responsabilités. « J’alerte solennellement notre sommet sur la gravité de la situation au Burkina Faso. Il y a urgence à agir pendant qu’il est encore temps pour éviter l’impasse et le chaos. Je lance à nouveau un appel solennel à toute la classe politique, à toutes les forces vives du Burkina Faso, et au peuple burkinabè tout entier. Aux autorités civiles et militaires, aux forces armées de tous bords, d’être à l’écoute du sommet des chefs d’Etat de la Cédéao, avant toute action. Et d’attendre les décisions qui seront issues de notre sommet. Alors, que tous ceux qui attisent le feu et poussent au chaos arrêtent! Et que chacun fasse sont examen de conscience devant l’histoire. »

15h00 : La télévision burkinabè a cessé d’émettre depuis 13h33, heure locale. Après vérification auprès de la rédaction, les émissions ont été interrompues faute de techniciens pour relancer la programmation. Après des menaces proférées à l’encontre des employés, accusés d’être à la solde du général Diendéré, la direction générale a invité le personnel à ne pas venir travailler, pour éviter de prendre des risques. L’émetteur est en marche, mais seul le logo de la RTB s’affiche. La conférence de presse du général Diendéré donnée ce matin n’a d’ailleurs pas pu être diffusée.

 

14h10 :Interviewé par France 24, le chef de l’état-major, Pingrenoma Zagré, affirme qu’il n’y a plus rien à négocier et que « tout est terminé depuis hier soir ». Il précise aussi que l’armée « fait tout pour ne pas aller au combat, tout pour éviter une effusion de sang ».

14h00 : Le vice-président du CDP, le parti de Blaise Compaoré, Achille Tapsoba, a été brièvement arrêté ce matin avant d’être remis en liberté, selon un des responsables de son parti.

13h45 : Le chef des putschistes au Burkina Faso, le général Gilbert Diendéré, a déclaré mardi qu’il s’en remettrait aux conclusions de la médiation régionale qui doit se réunir à Abuja, au Nigeria, ce mardi. C’est là que se tient le sommet de la Cédéao, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest, qui discute du projet de sortie de crise trouvé ce week-end. Le point sur ce sommet à retrouver sur ce lien.

 

13h30 :Le département d’Etat américain alerte le risque que représente un voyage au Burkina Faso et recommande à ses ressortissants sur place de quitter le pays.

13h15 : Selon Olivier Rogez, envoyé au Burkina Faso pour RFI, le premier ministre Zida ne va pas parler aujourd’hui contrairement à ce qu’il laissait entendre ce matin.

13h00 : Sur RFI, le général Diendéré évoque une possible amnistie pour les putschistes. Selon lui, elle lui aurait été proposée par les médiateurs de la Cédéao.

12h45 : Smockey du Balai citoyen sur l’antenne de RFI annonce la reddition d’éléments du RSP : « Le RSP est pris à la gorge et il ne peut pas gagner. Le peuple est avec l’armée régulière ».

12h40 : A Ouagadougou, plusieurs colonnes de militaires sont entrées dans la ville. Une colonne venue de Bobo-Dioulasso a pris position dans le camp Guillaume, un camp de l’armée de terre près de la place de l’indépendance. La colonne venue de Fada N’Gourma est elle entré dans le camp Lamizana. Une stratégie de confinement qui peut surprendre, mais qui est le signe que les tractations se poursuivent en coulisse. Des tractations entre des officiers qui se connaissent bien puisqu’ils font souvent partie des mêmes promotions.

12h35 : Sur l’antenne de RFI, l’envoyé spécial au Burkina Faso, Frédéric Garat revient sur la conférence de presse donnée un peu plus tôt par le général Diendéré. Il explique qu’une demi-douzaine de journalistes ont été reçus dans une annexe du palais de Kossyam par le chef du RSP, qu’il se disait serein et prêt à faire le point.

12h30 : Edition spéciale Burkina Faso sur l’antenne de RFI à écouter en direct.

 

12h20 : Chérif Sy, le président de l’Assemblée de transition, a pris un décret afin de dissoudre le RSP, le Régiment de sécurité présidentiel. Difficile de savoir quelle légalité et quel poids peut avoir un tel document.

12h10 : A Abuja, Guillaume Thibault, l’envoyé spécial de RFI lors de cette réunion de la Cédéao, évoque des visages graves, fermés. Avant la séance de travail à huis clos Macky Sall, le président sénégalais et président en exercice de l’organisation régionale, a évoqué le projet d’accord qui doit être discuté. Un projet issu de plusieurs journées de négociations avec les putschistes, mais qui est décrié au Burkina Faso.

12h05 : La situation est toujours plutôt calme à Ouagadougou où les activités n’ont pas repris. Il y a peu de gens dans les rues, peu de clients dans les quelques magasins qui ont levé leur rideau. Selon Yaya Boudani, notre correspondant sur place, les gens ont peur et redoutent des affrontements entre membres du RSP et militaire de l’armée régulière.

12h00 : Le correspondant de RFI à Ouagadougou revient sur la conférence de presse tenue par le général Diendéré, ce mardi. Le général évoque des discussions avec l’armée et un point d’achoppement : le désarmement. « En quoi va consister ce désarmement ? », se questionne le RSP.

 

11h55 : « Nous n’avons pas envie de nous battre mais nous nous défendrons éventuellement », a assuré le général Diendéré lors de sa conférence de presse. Retrouver l’intégralité de ses propos ici.

11h50 : Près de deux heures après l’expiration de l’ultimatum des loyalistes, c’est toujours le statu quo à Ouagadougou.

11h30 : Selon Olivier Rogez de RFI, les militaires de Bobo-Dioulasso et de Fada N’gourma entrent à Ouagadougou.

11h25 : L’ambassade de France conseille toujours à ses ressortissants de ne pas sortir de chez eux. « Le confinement est maintenant », selon un message consulaire.

 

11h20 : En raison de la grève générale qui paralyse le pays, il n’y aucun vol ce mardi à l’arrivée ou au départ de l’aéroport de Ouagadougou.

11h10 : Le chef du RSP, le général Diendéré, évoque l’attaque d’une position du RSP, ce lundi. Il y aurait 1 mort et 1 blessé.

11h00 : Sur RFI, le général Diendéré dit vouloir éviter le bain de sang et attendre les résultats de la rencontre de la Cédéao à Abuja. Le chef des putschistes confirme que les discussions se poursuivent dans une caserne militaire pour trouver un accord avec les forces loyalistes : « Si nous sommes attaqués, il n’y a pas d’autre solution que de se défendre ».

 

10h45 : Selon La lettre du continent, près de 150 éléments du RSP arrivent dans des cars escortés par des blindés au camp Lamizana de Ouagadougou.

10h40 : Le général Diendéré s’est confié au Monde Afrique : « Nous allons trouver une solution entre frères d’armes ».

10h35 : Plusieurs témoignages venus de Ouagadougou parlent d’une ville désertée par la population restée majoritairement chez elle.

10h20: La société civile appelle les populations à rentrer chez elles.

10h05 : Selon Olivier Rogez, l’envoyé spécial de RFI sur place, plusieurs sources confient que des soldats loyalistes seraient entrés dans le camp Guillaume, un camp de l’armée dans la capitale. Plusieurs casernes de Ouagadougou auraient rejoint le camp des loyalistes. Une information qui n’est pas encore confirmée.

10h00 : Fin de l’ultimatum posé par les forces loyalistes aux membres du RSP.

09h50 : Alors que l’ultimatum des loyalistes arrive à expiration dans 10 minutes, sur les réseaux sociaux les appels à évacuer les rues de la capitale se multiplient.

09h45 : Dans une interview publiée sur le site Vice News, le général Diendéré se dit prêt à aller à l’affrontement.

09h30 : L’Union européenne demande aux putschistes de « déposer inconditionnellement leurs armes ».

 

9h10 : Sur RFI, Eddy Komboïgo, le président du CDP, le parti de l’ex-président Blaise Compaoré, dément catégoriquement avoir financé les putschistes comme cela se dit à Ouagadougou. Il se dit surtout ce matin très inquiet à la lumière des derniers événements et appelle tous les militaires à garder la raison : « Je demande à toute la population de rester calme et d’éviter la violence. Je demande à la communauté internationale et à la Cédéao de s’impliquer davantage pour que le Burkina Faso ne sombre pas dans le chaos ».

9h00 : C’est un face à face à distance pour le moment. Depuis hier soir, des unités loyales à la transition, venues de province, sont aux portes de Ouagadougou. Elles comptent désarmer les putschistes du RSP, majoritairement regroupés en centre-ville. Des tractations sont conduites par le chef d’état-major des armées pour éviter toute effusion de sang, mais le RSP ne semble pas disposé à se rendre.

8h45 : Pour l’instant, on ne sait donc pas qui dirige le Burkina Faso ce matin. La situation est extrêmement confuse. Il y a quelques heures de cela, le général Diendéré était toujours présent à Ouagadougou.

08h30 : Le sommet de la Cédéao prévu à Abuja, Nigeria, sur la crise burkinabè doit s’ouvrir dans une demi-heure.

08h10 : L’émission de Juan Gomez Appel sur l’actualité en direct sur RFI est consacrée en partie aux derniers évènements au Burkina Faso.

08h00 : Déclaration de Guy Hervé Kam, représentant de la société civile, sur la page Facebook du mouvement Balai citoyen suite à la libération du Premier ministre Zida et a l’ultimatum fixé aux putschistes par les forces loyalistes : « Ce matin nous disons merci à l’armée burkinabé et à tous qui se battent depuis hier pour désarmer sans une seule goûte de sang supplémentaire. Trop de gens sont déjà morts. Au moment où tous les otages y compris le premier ministre sont libres, nous devons rester mobiliser. C’est maintenant que nous devons parachever l’insurrection d’octobre. Pour l’inscrire en lettre d’or dans l’histoire de la lutte des peuples, veillons à ce que ça se termine dans le calme. Nous sommes tous gendarmes, protégeons les personnes et les biens privés ».

 

07h55 : L’intégralité de notre revue de presse quotidienne africaine est consacrée à l’évolution de la crise en cours au Faso. « Sur quels lendemains vont se réveiller les Burkinabè ? Plaise à Dieu que la sagesse puisse habiter ces militaires pour que les fusils restent en bandoulière afin de préserver le Faso d’une guerre civile dont on sait quand elle commence mais pas lorsqu’elle se termine », écrit notamment le quotidien ouagalais Aujourd’hui. Lire la revue de presse.

07h45 : Le chef du RSP, le général Diendéré, a déclaré à l’AFP être actuellement en discussion pour faire « partir l’armée » de Ouagadougou.

07h40 : Placées depuis mercredi en résidence surveillée, les deux têtes de la transition burkinabè sont désormais libres. Michel Kafando, le président, est depuis lundi à la résidence de France. Isaac Zidac, le Premier ministre, a pu regagner son domicile ce matin. Quant au président de l’Assemblée nationale de la transition Chérif Sy, il est depuis mercredi caché, mais il appelle régulièrement à la mobilisation.

07h35 : Les forces loyalistes encerclent la ville de Ouagadougou. Pour l’instant, les officiers loyalistes et les membres du RSP sont en pourparlers avec le chef d’état-major qui joue les intermédiaires.

07h30 : La vie est au ralenti à Ouagadougou où un appel à la grève générale a été lancé par les syndicats. La représentation française dans le pays annonce que les écoles françaises de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso seront fermées ce mardi.

 

 

07h25 : Plusieurs chefs d’Etat réagissent aux derniers évènements en cours à Ouagadougou. Les présidents nigériens et tchadiens appellent les putschistes à baisser les armes. Et le président français leur lance un avertissement. En savoir plus.

07h09 : Selon radio Oméga, le général Diendéré serait retranché dans le palais de Kossyam avec plusieurs de ses hommes.

07h00 : En fin de matinée ce mardi, le président sénégalais Macky Sall présentera à ses pairs ouest-africains de la Cédéao, réunis en sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria, sa proposition de sortie de crise en 13 points pour le Burkina Faso. Un texte controversé pour lequel Michel Kafando, le président de la transition au Burkina Faso, a dit ne pas avoir été consulté et n’avoir été mis au courant que lundi matin. Faux, rétorque aujourd’hui le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye. Il répond à Pierre Pinto. Ecouter l’entretien ici.

06h45 : Au Burkina Faso, les officiers loyalistes lancent un ultimatum aux putschistes leur demandant de déposer les armes avant 10h locales.

06h15 : Le Premier ministre de la transition burkinabè, Isaac Zida, a été libéré et a pu quitter le palais présidentiel de Ouagadougou pour rejoindre son domicile officiel. Le président du Conseil national de transition Chérif Sy l’a rencontré. Il assure à RFI que le Premier ministre va bien, et interprète cette libération comme un signe de détente de la part des putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

05h30 : Le chef d’état-major des armées conduit des négociations, au nom de l’armée régulière, avec les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Aucun affrontement n’a été signalé dans la nuit. Au contraire, pour la première fois depuis le coup d’Etat, la gendarmerie a pu patrouiller à Ouagadougou, signe que l’emprise du RSP sur la capitale est peut-être en train de se relâcher. Toutefois, les putschistes n’ont pas déposé les armes. C’est pourtant ce qu’avaient demandé, à la mi-journée, plusieurs chefs de corps d’armée alors que l’ensemble des forces armées convergeaient vers Ouagadougou pour «désarmer le RSP sans effusion de sang ».

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Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. KOUMBA SACKO
    “Nous disons et rappelons « Pauvre Burkina Muté Faussement Comploté Putschisé» par ses lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux” 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Grande soeur, je rends hommage ici à votre superbe IMAGINATION! 😆 😆 😆

    Arriver à voir en Diembéré, avec sa casquette (trop grande! 😀 ) de chauffeur de maître et son air de crétinisme avancé, un LETTRE MUTANT 😯 😯 😯 😯 😯 , ça n’est pas donné à tout le monde! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Je dirais même: IL FALLAIT Y PENSER! 😀 😛 😛

    Bravo Dame Koumba! 😆

  2. Dienbéré s’est retrouvé (et s’est mis lui-même!) dans la position de Sanogo à l’époque où Moussa Ag raté 😛 nous répétait avec beaucoup de pertinence “NE PEUT PAS PARTIR MAIS NE PEUT PAS RESTER”!

    En faisant son coup d’état/d’éclat, ce grand con de Biembéré s’est lui-même placé en situation de DELINQUANT, tant sur la scène internationale qu’à l’intérieur du pays, et même s’il avait déclaré au bout d’une heure ou deux “ok, je libère Kafando et j’arrête tout”, c’était déjà trop tard pour lui! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    Résultat: Qu’il choisisse maintenant de tout laisser tomber ou qu’il choisisse au contraire la voie des armes (contre toute une armée! 8) ), il lui reste le choix entre la honte ou…..la honte! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

  3. Diéndéré et ses hommes iront la queue entre les jambes. Tous les pays n’ont pas un Mariko, un Aminata Dramane Traoré ou un Amion Guindo pour soutenir un putsch absurde au détriment de l’intérêt supérieur de la Nation

    • “Tous les pays n’ont pas un Mariko, un Aminata Dramane Traoré ou un Amion Guindo pour soutenir un putsch absurde au détriment de l’intérêt supérieur de la Nation” :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

      Difficile de MIEUX traduire ce que je pense moi-même! 😉 😉 😉

      Au même titre d’ailleurs, si au Burkina un président avait fait le CENTIEME de ce qu’à fait Ibk chez nous en 2 ans, il n’aurait pas fait 6 mois avant de retrouver à bouffer de l’attiéké à Abidjan! :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • yu, ne joue pas les imbeciles…

      L’une des raisons qu’ont avance ces negres poltroons est que les partisans de blaise ***ont ete ecartes!!!

      Donc oui il y a bien des gens, les partisans de blaise et le Burkinabe ouatarRAT (devenu president de la cote d’ivorie par le volonte de la franSS)…

      Deuxiemement, ne joue pas les negres fougaridens comme nfp, si tu penses que Aminata Dramane Traoré ou un Amion Guindo ont soutenu un putsch, prend ton courage 2 mains pour le leur dire en face comme un homme. Au lieu de te cacher devant ton ordi, comme le negre idiot nfp!

  4. Ouaga : restez calme car cette fameuse guerre n’aura pas lieu.
    Ces nullards de militairesde connaissent.

    Both side play the gamme of the chicken. 😛

  5. 😆 😆 quelle a ete JUSQUE LA, la position OFFICIELLE de la GROSSE ET LAIDE FRANCE ❓
    😳 JE VOUS RAPPELLE QUE LA CEDEAO N’ EST QUE LA MASQUE POLITICO-LEGALE DE LA FRANCE, LES DEBI ET ISSOUFI ET TOUTES LES GARDES PRESIDENTIELLES -LES MAINS DEGUISEES ❗

    😆 ou est passe le presi- ADO :?:…
    💡 IBK DOIT S’ Y IMPLIQUER, LA SECURITE DU MALI PASSE AUSSI PAR LE BURKINA, DEPEND DE QUI Y EST AU POUVOIR, DEPUIS 1991 LE MALI A ETE ‘ ENVAHI ‘ COMPLICITE DU GOUVERNEMENT FRANCO-BURKINA-BLAISE ❗

    • Rodrigo Suares-la-betterave
      ” quelle a ete JUSQUE LA, la position OFFICIELLE de la GROSSE ET LAIDE FRANCE”

      En plus d’être con 😆 😆 😆 tu dois être à la fois sourd et aveugle! Dès le matin même, Hollande a tiré le premier avant les autres chefs d’état occidentaux pour dire dans tous les médias Français sa position, et il n’y a pas été de main morte: Condamnation ferme et totale du coup d’état, et AUCUNE FORME de discussion future entre la France et les putschistes! 8)

      Juste pour répondre à ta question… 8)

      PS: Mais c’ests vrai qu’il ne fait aucun doute que c’est la France qui a commandité ce coup d’état, TOUS LES CONS HABITUELS NOUS L’ONT DIT! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  6. Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et rend heureux les honnêtes

    Nous disons et rappelons « Pauvre Burkina Muté Faussement Comploté Putschisé» par ses lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux

    1)Nous disons et rappelons en effet à entendre le lettré mutant homme en armes « Général Pépinière Eternel Putschiste Tueur de ses Amis et Tireur sur des Civiles aux Mains Nues Nous ne pouvons pas admettre l’exclusion de certains candidats et je n’ai pas téléphoné à l’ancien président » sous entend que nous sommes en fait en face « d’1Vrai Faux Putsch »

    *Nous disons et rappelons le lettré mutant burkinabé politique diplomate président de la « transition » est connu depuis fort longtemps comme «Foncièrement Anti Sankariste »

    *Nous disons et rappelons le lettré mutant burkinabé homme en armes 1er ministre de la « transition » est depuis 1996 membre du «Fameux Régiment de Sécurité Présidentiel ou RSP » dont il fut adjoint en chef

    *Nous disons et rappelons le Burkina avec le lettré mutant politique homme en armes Ancien Président du Burkina « Ancien Putschiste Tueur de son meilleur ami et de journaliste d’investigation et de civiles aux mains nues » a fait du Burkina « la Base Arrière des Rebelles Touaregs et Fameux Terroristes Maliens » Et il a été soutenu en cela par des soit disant amis ennemis les « Autres et Organisations » du Mali qui veulent par tous les moyens s’accaparer du Nord du Mali pour ses richesses minières hydro-botaniques énergie solaire et le Proche et le Moyen Orient sont a portés de missiles et qui ont ainsi installé au Burkina leurs bases militaires pour « 1soit disant lutte anti fameux terroristes »

    *l’UA et la CEDEAO des lettrés mutants africains politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux «Union et Club des Assoiffés » du Pouvoir Héritage Familial ne « souhaitent point et point du tout que la révolution populaire burkinabé fasse tache d’huile » tels ils ont « bafoués mélangés et mirent fin » aux révolutions populaires dans le Maghreb avec le « retour de l’ordre ancien » avec la complicité de leurs soit disant amis ennemis les « Autres et Organisations » qui les préfèrent dans cette compétition mondiale économico-militaro-politico-religieuse où tous les coups sont permis sans aucun d’âme qu’aux lettrés « non mutés » africains fiers honnêtes ayant 1amour profond pour leur Afrique

    *Nous disons et rappelons lors de la « révolution populaire burkinabé » le nom de Sankara et l’époque Sankariste étaient «acclamés » par le peuple

    *Nous disons et rappelons les visites du président et du 1er ministre de la « Transition » en Cote d’Ivoire et après « l’éloignement sous prétexte d’1 accident de sport» de l’ancien président à la veille des élections étaient des « Signes Prémonitoires de la mise en théâtre d’1 Vrai Faux Putsch »

    2)Nous disons et rappelons il était prévu en effet le 17 septembre 2015 la publication des enquêtes sur l’assassinat de Sankara dont les résultats allaient mettre en « pδle position les Sankaristes » pour les élections présidentielles

    * Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose et d’1situation pour des raisons primitives primaires égoïstes partisanes que le « Retour des Pros Sankaristes n’est point du tout souhaité» par

    Ses assassins
    Les soit disant amis ennemis les « Autres et Organisations » qui ont des bases actuellement au Burkina et leurs « Protégés qui sont actuellement au Pays Kidal » de rebelles touaregs maliens et les fameux terroristes maliens
    L’UA et la CEDEAO

    *Nous disons et rappelons donc tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose et d’1situation pour des raisons primitives primaires égoïstes partisanes que « l’argument bidon et de foutaise d’exclusion » de certains candidats connus par le monde entier comme des personnes compromises dans plusieurs crimes tels économiques assassinats etc est « bien 1argument bidon et de foutaise » en outre ce qu’ils n’ont pas fait de bien pour le peuple burkinabé durant plus de 20 ans de gouvernance ce n’est pas aujourd’hui qu’ils vont le faire

    3)Nous disons et rappelons et rappelons l’UA ou « Union des Assoiffés » du pouvoir héritage de la « bouffe » des deniers publics et dons financiers les soit disant amis ennemis les « Autres et Organisations» et la CEDEAO vont encore « jouer leurs partitions théâtrales»

    *Nous disons et rappelons depuis que l’humain est sur cette terre toute révolution populaire se traduit par l’emprisonnement ou la mise hors d’état de nuire des gouvernants avec la poursuite de la révolution avec des « Hommes Nouveaux Honnêtes Fiers Ayant 1Amour Profond pour leur Pays » même les soit disant amis ennemis les « Autres Anciens Colonisateurs » du Burkina qui se « vantent d’être des vrais démocrates défendant les droit de l’Homme » n’ont point dérogé à ce « principe sacro-saint » lors de leur révolution populaire de 1789

    *Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose et d’1situation pour des raisons primitives primaires égoïstes partisanes que la « révolution populaire burkinabé fut ainsi «1révolution naïve » depuis que les humains sont sur cette des hommes

    4)Nous disons et rappelons la « mise en jeu dans les futures élections présidentielles des Pros Putschistes » sonne le « glas de la révolution populaire burkinabé » et le « Retour Triomphal des Pros Putschistes » car tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose et d’1situation pour des raisons primitives primaires égoïstes partisanes que le Système Electoral Burkinabé depuis fort longtemps a été « Truqué » pour toujours avoir la victoire au sortir des urnes du Parti Pro Putschiste

    *Nous disons et rappelons tout le monde sait avec 1brin d’honnêteté même les tarés idiots de naissance et ceux qui refusent de connaitre la vérité d’1chose et d’1situation pour des raisons primitives primaires égoïstes partisanes qu’il revient donc au peuple burkinabé « de Résister de Récupérer leur Pouvoir avec des Hommes Nouveaux Fiers Ayant 1Amour Profond pour leur Burkina et Qui n’ont Jamais Côtoyé de Très Près » ces lettrés mutants burkinabés « Eternels Putschistes Tueurs de leurs Amis de Journalistes d’Ivestigation et Pauvres Citoyens aux Mains Nues » au risque de subir « 1Epuration Dramatique Mortelle sous les Regards Toujours Complices Complaisants de l’UA de la CEDEAO des soit disant amis ennemis les Autres et Organisations du Burkina» tel le cas actuel du Burundi de la part des lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux « Eternels putschistes Tueurs de leurs Amis de Journalistes d’Investigation et de Civiles aux Mains Nues»

    Nous disons et rappelons ainsi va « le Pauvre Burkina Muté au Vrai Faux Putsch avec sa Revolution Populaire Naïve» et ses « Eternels Putschistes Tueurs de leurs Amis de Journalistes d’Investigations et de Civiles aux Mains Nues » de lettrés mutants politiques Hommes en armes sociétés civiles religieux

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