Un haut responsable a indiqué à l’AFP, sous couvert d’anonymat, que le remaniement avait pour but « de donner un nouvel élan » à un gouvernement dont l’un des ministres a récemment été rattrapé par une retentissante affaire de corruption.
Le ministre de l’Agriculture Salah Helal est accusé d’avoir reçu 1 Million de dollars (500 000 millions de FCFA) de l’opérateur économique. Il est soupçonné avec son chef de cabinet d’avoir « demandé et reçu » des pots-de-vin de la part de l’homme d’affaires Ayman al-Gamil –par le biais d’un intermédiaire– pour « légaliser » l’acquisition de terrains appartenant à l’Etat, selon les autorités.
L’Egypte est un pays de vieille civilisation, comme le Mali : deux pays amis. Le parallèle pourrait s’arrêter là, les scandales au Mali ne conduisant à aucune démission. En Egypte, le ministre de l’Agriculture accusé d’être au centre d’une polémique de pot de vin, a rendu le tablier. Après lui, le gouvernement dans son ensemble a démissionné. Au Mali, le ministre de l’Agriculture (développement rural) Bocar Treta est au centre d’une polémique d’engrais frelaté. Malgré la promesse présidentielle de tirer l’affaire au clair, et l’engagement du Premier ministre devant l’Assemblée nationale, le ministre est toujours en place.