Egypte: la liberté d'expression, première victime de la lutte anti-djihadiste
Le principal groupe djihadiste égyptien a prêté allégeance lundi à l'organisation "Etat islamique", au moment précis où les ONG craignent que le régime limite leur marge de manoeuvre. Un nouveau coup dur pour les libertés dans le pays.
A présent que l'ultimatum est passé, beaucoup de membres craignent d'être poursuivis par la justice ou même arrêtés. "Comment une société libre peut-elle réellement exister si les gens ne sont pas libres de fonder des organismes indépendants du gouvernement?", s'interroge Geoffroy Mock sur un blog d'Amnesty International. Les ONG vues comme des "agents" de l'étranger L'indépendance passe par des financements, souvent étrangers, qui devront désormais être approuvés par les autorités. Parmi les militants des ONG comme parmi les artistes, l'angoisse est palpable: "Nous attendons de voir comment les autorités vont réagir", confie Dina Riyad, actrice de théâtre. Comme en Russie, alliée de l'actuel régime, l'air du soupçon règne: les associations de défense des droits de l'homme sont vues comme des "agents" de l'étranger, ce qui justifie, aux yeux du pouvoir, un contrôle drastique de leurs activités. "La guerre contre le terrorisme joue (...) Lire la suite sur lexpress.fr
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