L’attaque a eu lieu près de la ville de Badrachine, à quelque 20 km au sud de la capitale, où la police avait déjà été ciblée dans le passé.
Depuis que l’armée a destitué en 2013 le président Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, les autorités égyptiennes font face à une vague d’attentats menés par des groupes extrémistes contre des militaires et des policiers, et qui ont fait des centaines de morts.
Vendredi dernier, la branche égyptienne du groupe jihadiste Etat islamique (EI) a revendiqué une attaque dans le nord du Sinaï ayant coûté la vie à 21 policiers, tandis que le groupe islamiste Hasam a revendiqué le même jour le meurtre d’un officier de police au nord du Caire.
Le lendemain, la police a affirmé avoir tué 14 jihadistes présumés lors d’un assaut contre un camp d’entraînement dans la province d’Ismaïliya (nord-est).
La communauté chrétienne égyptienne est également la cible d’attaques jihadistes. Des dizaines de coptes ont été tués dans des attentats revendiqués par l’EI depuis décembre.
Jeudi, des églises ont annoncé qu’elles suspendaient pendant trois semaines certaines de leurs activités, comme des conférences ou des voyages religieux, pour des raisons de sécurité.
(©AFP / 14 juillet 2017 11h52)