L’ancien président de la République n’a pas lâché François Fillon mais laisse ses soutiens quitter le navire.
POLITIQUE – Même Alain Juppé pourtant bien silencieux a dit publiquement plus de choses que lui depuis le début du Penelope Gate. Nicolas Sarkozy qui n’a pas repris la parole depuis le soir de sa défaite au premier tour de la primaire s’active cependant lui aussi en coulisses pour trouver une solution avec ou sans François Fillon. “À la place qui est la sienne aujourd’hui, la seule chose qui préoccupe Nicolas Sarkozy, c’est le sort de la France et l’unité de sa famille politique”, explique à l’AFP une source au parti Les Républicains. Voilà qui rappelle les propos qu’il pouvait tenir entre 2012 et 2014 avant qu’il ne revienne dans la vie politique.
Peut-on imaginer pareil scénario à 50 jours de la présidentielle? Même si la campagne montre que rien n’est impossible, l’hypothèse n’est avancée par personne. Aucun ténor ne voit en lui le recours potentiel surtout depuis qu’il a été renvoyé en correctionnelle dans l’affaire dite des écoutes mais son nom circule tout de même pour être l’organisateur de la sortie de crise. “Dans la tourmente, ma famille se tourne vers celui qui l’a déjà remise sur les rails à plusieurs reprises. Il est la personne qui peut faire émerger une solution face à cette situation hors normes”, dit par exemple la sarkozyste Valérie Debord.
Le fait qu’il a rencontré vendredi matin Bernard Accoyer et Gérard Larcher plaide effectivement en ce sens. Mais difficile de savoir ce samedi s’il est toujours favorable au maintien de François Fillon comme candidat ou s’il privilégie un recours et si oui, lequel.
Fillon mis sous tutelle pendant un mois
Durant tout le mois de février, garder François Fillon était bien sa position préférée. Même si l’un de ses soutiens -Georges Fenech- a été le premier frondeur, Nicolas Sarkozy a fait en sorte que son ancien “collaborateur” poursuive sa campagne. Mais à une condition: que celle-ci soit relancée selon ses propres principes. Illustration le 15 février. Les deux hommes déjeunent ensemble à l’initiative de François Fillon qui l’appelle à la rescousse pour trouver un moyen de se relancer. Les deux hommes optent pour proposer une nouvelle mesure choc censée faire diversion.
Dans la foulée, c’est une proposition sarkozyste que le candidat décline dans la presse et en meeting: l’abaissement à 16 ans de la majorité pénale. Et pour son premier déplacement, c’est vers François Baroin désigné par Nicolas Sarkozy comme son futur premier ministre que François Fillon se tourne.
Les quinze jours qui suivent ressemblent d’ailleurs fort à une mise sous tutelle de la campagne filloniste par le camp Sarkozy. En mettant l’accent sur les thématiques régaliennes, en dénonçant l’état “de guerre civile” dans lequel le pays serait plongé et en hystérisant le débat public, le candidat reprend toutes les recettes de l’ancien chef de l’Etat.
Des sarkozystes s’en vont, pas les ténors
Mais quinze jours plus tard, cette campagne n’est plus audible et la probable mise en examen de François Fillon a changé la donne. Concerté comme tous les ténors du parti mercredi matin, Nicolas Sarkozy n’a pas donné de consigne à son ancien premier ministre. Renoncer ou se maintenir? Fais ton choix en conscience, lui a-t-il répondu en substance.
Pour l’heure, les ténors qui ont soutenu Nicolas Sarkozy tels Laurent Wauquiez, Christian Jacob, François Baroin sont également silencieux. Aucun n’a lâché le candidat. Dans le même temps cependant, des soutiens de l’ancien président de la République ont quitté le navire sans que celui-ci ne cherche à les retenir. Il s’agit autant de sarkozystes historiques comme Nadine Morano, Sébastien Huyghe ou Valérie Debord ou de ralliés comme Gérald Darmanin, Catherine Vautrin ou Virginie Duby-Muller.
Le plan Juppé et le risque FN
Combien de temps la neutralité de Nicolas Sarkozy pourra-t-elle durer? Le Monde rapporte qu’au cours de deux nouveaux entretiens téléphoniques qui ont lieu vendredi, il a affirmé à François Fillon que “cela ne peut pas durer comme ça”. Surtout qu’il ne voit pas d’un très bon œil le rassemblement prévu ce dimanche au Trocadéro. “On a de gros doutes. Le 1er mai 2012, c’était une manifestation de rassemblement et d’unité. Aujourd’hui c’est faire une manifestation contre. Et puis, est-ce bien raisonnable alors qu’on est en état d’urgence?”, se demande son entourage dans Le Figaro.
Mais l’ancien Président ne veut pas brusquer le candidat et encore moins les militants, sympathisants et électeurs qui sont prêts à voter pour lui. Lancer tout de suite le plan Juppé risquerait, selon lui, d’en conduire une bonne partie vers le Front national et donc de faire éclater sa famille politique. Pourtant c’est bien vers le maire de Bordeaux que se tournent certains de ses soutiens y compris Georges Fenech qui a appelé à le parrainer. Y compris Gérald Darmanin qui confie au Figaro que “plus personne aujourd’hui chez les sarkozystes ne s’oppose à ce plan B”.
Par huffingtonpost.fr /04/03/2017 13:08
Oui,kone ce sarkozy avec sa juppette,ils se croient le nombril du monde,qu ils aillent au diable.ils cherchent la voie du raccourcis en se faisant nommé par leurs cadres affidés du parti et non par les militants.
Comment quelqu un qui n à pas pu dépasser le cadre des primaires peut il s estimer en droit de représenter les militants?
Et pire,la presse dont Trump vilipende chaque jour se donne en spectacle avec des sondages à rêver debout
Juppe 26,5%,macron 24%,marine 22% au 1er tour .
N est ce pas les même militants qui l ont rejette aux primaires au profit de François Fillon?comment en moins de 2 mois des élections Juppe puisse t il atteindre un tel score,a moins qu il y est une amnésie collective des militants républicains.
Non la presse française se fourvoie
Le parti”les républicains”semble être dirigé par des hommes pourris.je souhaite une descente aux enfers de ce parti. Ce sont ces pourris que sont à la base du désordre en Libye et au Mali. Ils remplacé Kadhafi en apportant aux libyens drogue alcool et insécurité.
Sarkozy n à jamais aimé fillon et d ailleurs sarkozy à été président de la République et durant 5 ans de mandant à empiéter sur les prérogatives de fillon,1er ministre.
Alain jupe n à aucune légitimité, tout plan en dehors de François fillon est une insulte aux centaines de milliers de français qui l ont soutenu durant les deux primaires.
Soit la droite soutient fillon,ou la droite met un trait sur sa participation aux élections présidentielles.
Aucun de ceux qui ont été rejette par les militants,s ils sont aussi consciencieux ne doivent en aucun se présenter devant les français.
La démission de 200 personnes, représente quoi devant près de 2 millions qui l ont voté lors des primaires.
Tout ce film n est que trahison des camps sarkozy,et juppe qui n ont jamais accepte son arrivée en tête des primaires.
Ce sont les français qui l ont voté aux primaires et fillon ne devrait jamais abdiquer sinon,il trahira ceux qui ont mis tout leur espoir en lui.Être mis en examen ne signifie pas condamné, sarkozy poursuivit de toute part par la justice a été candidat aux primaires,et s il avait été choisi?
Non,Fillon doit continuer même mis en examen,seul le peuple français tranchera et non laisser trois juges décidés du sort des millions de voix qui croient encore à fillon.
Que Sarkozy et juppe se cherchent des parrains et se présentent au lieu de se mettre en spectacle avec la bénédiction des socialistes pour faire couler Fillon.
C’EST SÛREMENT SARKOZY QUI EST À LA BASE DU PÉNÉLOPE GATE
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