Deux attentats suicides ont eu lieu ce jeudi 27 juin dans le centre-ville de Tunis. Le premier a visé une voiture de police, faisant un mort et au moins trois blessés parmi les policiers, deux parmi les civils. Le deuxième est survenu près d’un commissariat de police, faisant quatre blessés.
Deux attentats suicides visant les forces de l’ordre ont secoué Tunis ce jeudi 27 juin, faisant au moins un mort et plusieurs blessés, ont annoncé les autorités. Une voiture de police a explosé dans le centre de la ville, rapporte Reuters. Selon plusieurs témoins cités par la presse locale, la déflagration a eu lieu avenue Bourguiba, principale artère de Tunis, près de l’ambassade de France.
Police Truck targeted by suicide attack in downtown #Tunis on avenue Bourguiba. #Tunisia pic.twitter.com/gGU0sgNBZz
— karim (@Specta_Orientem) 27 juin 2019
D’après des habitants de la capitale tunisienne cités par Reuters, l’explosion s’est produite rue Charles de Gaulle.
#Tunis un attentat kamikaze pré de l’ambassade de #France #Tunisie
pic.twitter.com/7muszkoB8x— Théo (@TheoLarsen3469) 27 juin 2019
Un policier interrogé par l’AFP a indiqué qu’un kamikaze a visé la police, un civil et plusieurs policiers ont été blessés. Le ministère de l’Intérieur fait état d’au moins trois policiers et deux civils blessés. Un policier est par la suite décédé.
🔴🇹🇳ATTENTAT EN TUNISIE – Premières images suite à l’explosion probablement à caractère terroriste, selon les médias locaux, qui vient de se produire dans le centre-ville de #Tunis. pic.twitter.com/j9u4xMlA7z
— 🌐Le Globe (@LeGlobe_info) 27 juin 2019
Un deuxième attentat qui s’est produit moins d’une heure après la première a visé une caserne de la Garde nationale. Le ministère de l’Intérieur a fait état de cinq blessés.
Au même moment où une voiture de police était prise pour cible dans le centre de Tunis, faisant cinq blessés, «à 11h00 (10h00 GMT), une personne s’est faite sauter devant la porte arrière» du complexe de Gorjani, où sont rassemblés des services de la Garde nationale et de la police judiciaire, a indiqué à l’AFP le porte-parole du ministère de l’Intérieur, Sofiène Zaaq.
La Tunisie a été confrontée après sa révolution en 2011 à un essor de la mouvance djihadiste, responsable de la mort de plusieurs dizaines de soldats et de policiers, mais aussi de civils et de touristes étrangers.
Même si la situation sécuritaire s’est nettement améliorée, le pays reste sous état d’urgence depuis l’attentat suicide commis en plein Tunis contre la sécurité présidentielle en novembre 2015. 12 agents avaient été tués dans l’attaque.