Donald Trump a défendu dimanche les premières opérations d’expulsions de clandestins de sa présidence, ciblant des sans-papiers décrits comme criminels ou délinquants et qui ont provoqué des protestations à gauche et dans les communautés immigrées.
« La répression contre les clandestins criminels n’est que l’application de ma promesse de campagne », a écrit le président américain sur Twitter. « Des membres de gangs, des trafiquants de drogue et d’autres sont en train d’être expulsés ! » a-t-il ajouté.
Centaines d’arrestations
La semaine dernière, plusieurs centaines de sans-papiers ont été arrêtés et expulsés lors d’opérations simultanées des agents de douanes et d’immigration du ICE (Immigration and Customs Enforcement), l’agence fédérale spécialisée dans les reconduites à la frontière, notamment dans les villes de Los Angeles, New York, Chicago et Austin au Texas.
Les autorités fédérales n’ont pas communiqué le nombre exact de personnes arrêtées. Mais de nombreux élus démocrates ont demandé des comptes au gouvernement, craignant que le coup de filet concerne également des clandestins sans casier judiciaire. La Maison-Blanche a affirmé dimanche que les opérations menées au cours de la semaine écoulée sont plus larges que celles de l’administration Obama sous le nom de « Operation Cross Check ».
« Sur ordre du président, des opérations de contrôle d’immigration fortement élargies et plus vigoureuses ont été lancées », a expliqué Stephen Miller, conseiller de Donald Trump, sur la chaîne Fox. « Il est vrai que les opérations Cross Check sont menées chaque année. Mais cette année, nous avons pris des mesures nouvelles et plus importantes pour expulser les étrangers délinquants », a-t-il précisé.
Publié le 12/02/2017 à 16:00 | Le Point.fr