Donald Trump critiqué par le juge qu’il vient de nommer à la Cour suprême

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Donald Trump et Neil Gorsuch après la nomination de ce dernier à la Cour suprême, le 31 janvier 2017. REUTERS/Kevin Lamarque

Le juge que Donald Trump vient tout juste de proposer pour la Cour suprême a ouvertement critiqué les propos du président des Etats-Unis vis-à-vis de la justice américaine. Trump, qui ne décolère pas de voir son décret anti-immigration bloqué, multiplie les tweets incendiaires qualifiant la justice américaine de « politisée ». Neil Gorsuch, ce magistrat conservateur, regrette des critiques « démoralisantes » et « décourageantes ».

Est-ce un calcul politique ou s’agit-il d’une critique sincère ? C’est la question que se posent les experts et la presse américaine ce jeudi 9 février. Ces déclarations du juge Gorsuch à l’encontre des critiques de Donald Trump vis-à-vis de la justice américaine ont été réalisées dans le cadre d’un entretien avec un sénateur démocrate.

Certes les propos ont été confirmés par le porte-parole du juge, le républicain Ron Bonjean. Mais selon Richard Blumenthal, le sénateur qui était réuni avec le juge, si Neil Gorsuch avait vraiment souhaité critiquer Donald Trump, il aurait pu utiliser des termes plus tranchants.

Un calcul politique pour obtenir des votes démocrates ?

Ce juge, choisi il y a tous juste 10 jours pour remplacer Antonin Scalia, décédé en mars 2016, n’a pas le vent en poupe du côté des démocrates, et pour être confirmé, il aura besoin de l’appui d’un minimum de huit sénateurs de l’opposition. D’où l’hypothèse d’un calcul politique qui circule ce jeudi.

Reste que ces déclarations sont plutôt inhabituelles aux Etats-Unis. Il faut dire que les propos de Donald Trump ont choqué outre-Atlantique. Le président américain qui a parlé de justice « politisée » a également accusé les magistrats, qui doivent se prononcer sur la suspension du décret migratoire, de mettre en péril la sécurité des Etats-Unis. Des juges qui pourraient annoncer leur décision ce jeudi ou au plus tard ce vendredi.

 Par RFI Publié le 09-02-2017

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4 COMMENTAIRES

  1. Les sociologues américains reconnaissent avoir diffamé Donald Trump 🙂

    « Qui est digne de confiance aux États-Unis aujourd’hui ? » Les médias, qui auguraient unanimement la victoire de Hillary Clinton à la présidentielle de novembre? Les services secrets, dont les mensonges sont allé si loin qu’ils ne font même plus aucun effort pour faire semblant de pouvoir prouver leurs propos? 😡 😡 😡

    Les sociologues qui affirment le niveau « calamiteux » de la popularité de Donald Trump ? Seules les conclusions des services sociologiques américains semblaient pertinentes jusqu’à récemment. Mais hier, tout a changé. 🙂

    Jeudi 9 février, les sociologues ont été obligés de démentir leur propres propos. En effet, la publication des données du dernier sondage organisé pour Morning Consult et Politico a montré que les médias et les experts américains qui s’inquiétaient de l’opposition de pratiquement toute la population du pays à la politique de Donald Trump mentaient de manière tout à fait effrontée. L’étude l’a prouvé de façon parfaitement évidente. 🙂

    Les sociologues ont établi que 55 % des personnes interrogées soutenaient en réalité la décision du président américain de limiter temporairement l’entrée de ressortissants de certains pays sur le territoire des USA. Qui plus est, plus de la moitié des Américains ne s’opposent pas au décret de Trump sur l’annulation de subventions fédérales pour les villes qui offrent un asile aux immigrés illégaux. 🙂 🙂 🙂 🙂

    Un autre projet du nouveau patron de la Maison blanche, la construction d’un mur à la frontière mexicaine, est soutenu par 48 % des personnes interrogées, alors que 42 % des citoyens sont contre cette initiative. Autrement dit, la plupart des Américains approuvent les actions de Trump même dans ce domaine. 🙂 🙂 🙂

    Il s’avère donc que la majorité des médias et des sociologues américains fournissent à leur audience des informations erronées. Compte tenu des chiffres susmentionnés, de quelle crédibilité de la presse et de la télévision américaines peut-on encore parler ? 😡 😡 😡 😡

    VIVE TRUMP , LE PRÉSIDENT DÉMOCRATIQUEMENT ÉLU DES USA ! 🙂

  2. Comrades that is what true “free speech” allow or something very much like it. Of course if Trump want appearance of a dictator he likely could withdraw name but, it is important Court show independence of president whether it possess it or not. In America Court is primary entity which is suppose to keep Executive Branch (president) of government in check. Very much sincere, Henry Author Price Jr.aka Obediah Buntu Il-Khan aka Kankan.

  3. L’un de mes eleves m’a pose’ la question a’ propos de ce sujet. Je lui ai dit que FREEDOM OF EXPRESSION (LA LIBERTE’ D’EXPRESSION) EST GARANTIE PAR LA CONSTITUTION AMERICAINE! Ladite liberte’ d’expression ne s’arrete pas parce qu’on occupe une position. Cependant, si on occupe une position tres eleve’e, il serait sage et/ou preferable de ne pas faire certains commentaires.
    La frustration existe dans certains milieux parce que le sujet etait au coeur de la campagne pour l’election presidentielle. Le juge a pris une decision. l’administration a fait appel. La cour d’appel prendra une decision. Si la decision supporte la decision deja prise par le juge federal, l’administration peut aller a’ la Cour Supreme pour dire si la decision du president est conforme a’ la Constitution et aux pouvoir que le Congress lui donne ou pas. J’ai mon opinion mais je prefere la taire ici parce que je ne suis pas juriste. Si la Cour Supreme decide de ne pas prendre le cas, THE LOWER COURT DECISION STANDS. Comme vous le savez, nous avons en ce moment 8 membres au lieu de 9 a’ la Cour Supreme parce qu’on vient de nommer le 9e membre et on attend la confirmation. Si donc nous avons 4 ASSOCIATES JUSTICES QUI DISENT QUE LA COUR D’APPEL A RAISON ET 4 DISENT QUE LA COUR D’APPEL A TORT, (CE QU’ON APPELLE A SPLIT DECISION), LA DECISION DE LA COUR D’APPEL DEVIENT AUTOMATIQUEMENT BONNE ET A VALEUR DE LOI!!!!!!!!
    Comme j’ai dit a’ mon eleve, il faut d’abord attendre la decision de la Cour d’appel avant de reagir.

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