La prise de contrôle des républicains à la Chambre des représentants marque le « début de la fin » du soutien américain à l’Ukraine, déclare l’ex-président russe.
Les États-Unis ont l’habitude d’abandonner leurs amis et l’Ukraine subira le même sort, affirme l’ancien président russe Dmitri Medvedev.
Après les élections de mi-mandat, les républicains devraient prendre le contrôle de la Chambre des représentants des États-Unis, ce qui marquera « le début de la fin » du soutien de l’Amérique à l’Ukraine, a déclaré, vendredi, Dmitri Medvedev dans un message posté sur Telegram.
Il a ajouté que les républicains se sont engagés à «
examiner plus minutieusement » le soutien financier américain à l’Ukraine.
«
Le sujet de l’argent pour l’Ukraine devient toxique aux États-Unis. Les membres du Congrès exigent des vérifications exhaustives sur la destination de ces sommes massives d’argent », a-t-il déclaré.
Ce sera également le cas pour les «
nouvelles dizaines de milliards demandées » par le président Joe Biden, a ajouté Medvedev, qui occupe désormais la fonction de vice-président du Conseil de sécurité de la Fédération de Russie.
Il ne fait aucun doute que Washington continuera à allouer des fonds pour le soutien militaire à l’Ukraine, car cela «
fait partie du consensus russophobe des élites américaines », a déclaré l’ancien président russe.
Cela deviendra toutefois de plus en plus difficile, a-t-il dit, ajoutant que les Américains lambda verront progressivement la « réalité ».
«
Ils ont été trompés une fois de plus. Des fonds considérables ont été pompés du budget américain malgré le ralentissement économique et la hausse généralisée des prix », a déclaré Medvedev.
Le mécontentement continuera de croître jusqu’à ce que le Congrès mette fin au soutien américain à l’Ukraine, a-t-il ajouté, soulignant que cela est inévitable car «
l’Amérique a toujours abandonné ses amis ».
La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, avait déjà exprimé une opinion similaire en déclarant que les «
États-Unis créent des monstres » qui «
échappent à tout contrôle », citant en exemple les Taliban et le groupe terroriste Al-Qaïda.
par
Elena Teslova
source :
Agence Anadolu