PARIS – De retour à Paris, deux ans après avoir rendu hommage aux victimes du terrorisme en France, Barack Obama a donné une conférence dans le grand auditorium de la maison de la radio. Un discours très attendu, mais, au final, quelque peu convenu.
Après s’être entretenu avec Emmanuel Macron, François Hollande et Anne Hidalgo l’ancien président américain a livré un discours très politique, évoquant notamment les enjeux climatiques et démocratiques auxquels le monde est confronté. Barack Obama, qui a pu apprécier le mini concert de la chanteuse Juliette Armanet, s’est présenté sur scène sous l’ovation des 800 personnes présentes à la maison de la radio.
Il est notamment revenu sur l’accord de Paris, quitté par l’actuel président Donald Trump . “La bonne nouvelle (…) c’est que depuis la mise en œuvre de l’accord sur le climat, on a vu des progrès dans le monde entier”, a-t-il lancé avant de déplorer la décision de son successeur: “maintenant, je vous accorde qu’à l’heure actuelle, nous avons une absence de représentation américaine sur ce sujet. J’en conviens, je vous l’accorde”, a-t-il expliqué, déclenchant des rires dans l’assistance.
“Mais malgré cela, vous voyez des entreprises américaines, des Etats, des villes, des universités qui continuent de travailler sur ce sujet. Aux Etats-Unis même, nous voulons atteindre nos objectifs grâce à ces actions qui se font au niveau local, au niveau des Etats parce que bien sûr le monde de l’économie a compris que c’était une démarche judicieuse d’investir dans les énergies propres.”
Barack Obama a également évoqué les dangers du nationalisme et de la xénophobie partout dans le monde, tout en rappelant les valeurs qui “nous font avancer”: le pluralisme, la tolérance, la démocratie, l’État de droit. “Pouvons-nous refaire une politique qui nous permette de réunir les gens au delà des divisions et trouver notre humanité commune et remplacer la crainte par l’espoir? Oui, je crois que nous le pouvons!”, a-t-il lancé, comme dans un remake de son emblématique “Yes, we can.”
En dehors de ces deux grands thèmes, le président américain a enchaîné les propos convenus, réaffirmant l’importance de l’Europe, s’exprimant sur la place des jeunes dans la démocratie ou dénonçant les gouvernements qui “ne sont pas à l’écoute de leur peuple”. Par ailleurs, sur ce sujet, Barack Obama estime que le plus grand défi du continent africain est “la bonne gouvernance.”
Sur l’Europe : “L’Europe est essentielle pour le monde. Dans toutes les crises du monde, les USA ne peuvent pas agir seuls. Et j’ai eu une vraie chance de travailler avec les Européens.” #ObamaParis #ObamaFrance
— Benjamin Bousquet (@benjibousquet) 2 décembre 2017
Pour @barackobama le plus grand défi de l’afrique, c’est la bonne gouvernance, la corruption, les dirigeants qui restent trop longtemps en place… #ObamaParis
— Claude Guibal (@ClaudeGuibal) 2 décembre 2017
“La démocratie a ses défauts, mais ce qui peut la soigner, n’est pas de nous retirer de la sphère publique, mais une meilleure implication des citoyens. Je veux travailler pour que les jeunes puissent investir la démocratie, dit Obama, en parlant de sa fondation #ObamaParis
— Claude Guibal (@ClaudeGuibal) 2 décembre 2017
Très à l’aise, Barack Obama a également livré quelques confidences qui ont amusé le public. “Je serais un meilleur président si je le redevenais… Mais Michelle divorcerait, donc je n’y tiens pas”, a-t-il expliqué, sous les rires de l’assistance. Nul doute que certains, outre-atlantique, seraient tenté de convaincre l’ancienne first lady.
“Je serais un meilleur président si je le redevenais… Mais Michelle divorcerait, donc je n’y tiens pas”, dit Obama, devant une salle hilare qui l’applaudit. #ObamaParis
— Claude Guibal (@ClaudeGuibal) 2 décembre 2017
Par huffingtonpost.fr –
Des discours, toujours des discours, du blabla et encore du blabla ces Atlan(au)tistes!
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