La direction des douanes du Burkina Faso alerte sur le trafic de drogue

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Cannabis (photo), cocaïne, héroïne, méthamphétamines... Pays de transit dans le trafic de drogue © Sean_Warren/Gettyimage

La douane burkinabè a mis la main sur un camion qui transportait de la drogue le 17 février dernier. Quatre tonnes de cannabis en destination du Mali. Durant les trois derniers mois, la douane burkinabè a saisi envions 15 tonnes de cannabis et 14 kilogrammes d’héroïne. Le pays est passé d’un pays de transit à un pays de consommation de drogue, selon les responsables douaniers. Malgré ces opérations de saisie, les frontières poreuses et le manque de matériel adéquat rendent difficile le travail des douaniers dans sa lutte contre le trafic.

Il y a quelques jours, quatre tonnes de cannabis, dissimulées dans un camion en provenance du Ghana, ont été saisies. Selon le directeur des enquêtes douanières, le camion, qui faisait deux rotations par mois entre Bamako et d’autres capitales de la sous-région, était recherché par les forces de sécurité maliennes. « La douane malienne a été saisie et elle a fait ses investigations. Tous les documents que nous avons trouvés dans le camion sont des documents faux. Ils ont fait également il y a deux semaines une saisie identique, d’un camion en provenance de la Côte d’Ivoire. Cela fait 7,9 tonnes de saisies », détaille Laurent Blaise Kaboré, directeur des enquêtes douanières.

Entre novembre 2017 et février 2018, la douane burkinabè a saisi environ 15 tonnes de cannabis, 14 kilogrammes d’héroïne et 10 kilogrammes de méthamphétamine, une drogue encore plus dure que la cocaïne, selon les services. Ces drogues étaient destinées à la Nouvelle-Zélande, l’Australie ou certains pays de l’Afrique de l’Ouest et au Burkina Faso. « Le Burkina Faso était un pays de transit. Aujourd’hui, il faudrait faire attention : le Burkina Faso est un pays de consommation de drogue. Il ne faut pas avoir peur de le dire : le Burkina Faso consomme de la drogue et il faut combattre les trafiquants », martèle Laurent Blaise Kaboré.

Malgré ces saisies, la porosité des frontières et l’insuffisance en détecteurs de traces constituent de véritables obstacles à la lutte contre le trafic de drogue au Burkina Faso, regrette la direction générale des douanes.

Par RFI Publié le 24-02-2018 

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3 COMMENTAIRES

  1. Le Ghana ne fait rien pour combattre le trafic de drogue alors qu’ils produisent le cannabis. Il y a quelque chose qui ne tourne pas rond dans ces histoires de trafic de drogue en Afrique de l’ouest.

    On devrait taper sur les pays comme le Ghana, le Nigéria, la côte d’ivoire, Mauritanie….etc. La majorité des trafics viennent des pays qui ont des ports maritimes car venant de l’Amérique, la drogue accoste sur les ports maritimes, transite par le sahel pour atteindre l’Europe. Ces pays (Ghana, Nigéria, côte-d’ivoire, Mauritanie..) sont les maillons faibles dans la lutte contre la drogue car c’est par eux que la drogue arrive sur le sol d’Afrique de l’ouest.

    Il y a une vraie hypocrisie dans la lutte contre la drogue en Afrique de l’ouest.

  2. Bravo l’autorite de FASO.
    Que Dieu vous accompagne pour acheve c mission.
    Vous ete des hommes integre et determine. C 2 criteres seron la base de votre succes

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