Direct: Gabon: les mutins arrêtés, la situation sous contrôle pour les autorités

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Image des militaires lors de la lecture de leur communiqué à la radio et télévision gabonaise, le 7 janvier 2019. © AFP / YOUTUBE

Au Gabon, des militaires se sont emparés de la radio nationale ce lundi matin. Dans le discours prononcé par un lieutenant, ils dénoncent le message du président Ali Bongo retransmis le 31 décembre dernier depuis le Maroc, où il est en convalescence après avoir subi un accident vasculaire cérébral. Le groupe de militaires dit vouloir mettre en place un « conseil national de la restauration ».

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13h15 : Tout le pays touché par la situation à Libreville.

13h00 : Selon une source sécuritaire, parmi les cinq putschistes arrêtés, il y aurait un blessé. Il aurait opposé une résistance.

12h50 : Pour Claye Martial Obame Akué, le porte-parole de la Coalition pour la Nouvelle République, le parti de Jean Ping, Ali Bongo doit quitter le pouvoir : « Nous sommes un partisan de tout ce qui peut amener le Gabon à changer, à obtenir l’alternance. Nous le disons depuis 2016, il faut que le Gabon change dans le sens du peuple. Le peuple a voté Jean Ping en 2016 et il faudrait que cette souveraineté soit respectée comme partout ailleurs où la démocratie évolue. Je ne sais pas si ces militaires sont proches de Jean Ping, car je ne connais pas de militaires qui sont proches de Jean Ping. Je ne peux pas vous dire s’ils sont proches d’un camp pou d’un autre ».

12h40 : La situation est calme à Libreville. Elle est sous contrôle, selon le capitaine de la garde républicaine qui coordonne les opérations. Ils ont d’importants moyens stationnés sur le boulevard Triomphal. Du côté de la radio, il est difficile d’accéder parce qu’il y aurait encore quelques opérations de sécurisation à l’intérieur et globalement, la situation est calme. Il y a quelques personnes qui sont venues se rassembler le long du boulevard qui ont rapidement été dispersées par la police. Dans tous les autres quartiers de Libreville sont très calmes, les enfants restent chez eux, les commerces sont globalement fermés. Même les transports en commun sont assez rares. Les gens restent chez eux, ils écoutent la radio. Surtout qu’Internet est coupé, donc il est difficile d’accéder à plus d’informations.

12h30 : Edition spéciale sur la situation au Gabon dans l’édition d’Afrique midi de RFI à écouter ici.

12h15 : La France condamne toute « tentative de changement de régime extraconstitutionnel ».

12h00 : Le cinquième militaire recherché suite à la tentative de coup d’Etat a été arrêté. Le lieutenant Kelly Ondo Obiang a été retrouvé par les forces de sécurité dans une résidence située non loin de la maison de la radio, caché sous un lit.

11h50 : Réaction politique d’une figure de l’opposition gabonaise, Marc Ona : « Au regard de la situation politique, je crois que nous pouvions redouter cette situation que nous avons vécue ce matin parce que, personnellement, j’avais constaté qu’il y avait des crispations. Et même au sein du pouvoir, il y avait des antagonismes. Ce que l’on peut redouter, c’est une tension et une certaine confusion qui s’installe où les uns et les autres font régler des comptes aux adversaires. Je crois aussi que le gouvernement a bien compris qu’il y a un ras-le-bol des Gabonais à tous les niveaux. Et maintenant que ce ras-le-bol se fait sentir même au niveau de la garde républicaine, là, je pense qu’il faudrait qu’au niveau national et international, on se penche sur le cas du Gabon avant qu’il ne soit trop tard. Nous sommes ne train de frôler l’irréparable ».

11h20 : Selon notre correspondant sur place, la situation est très calme à Libreville. Sur le boulevard Triomphal, à quelque 300 mètres de la maison de la radio, il y a un check-point de la garde républicaine qui sécurise toute la zone. Un hélicoptère survole la zone.

11h15 : Témoignage de Fridolin Mvé Messa, président de l’union des syndicats de l’administration publique, parapublique et privée : « Vraiment tout est désert, personne ne travaille, les véhiculent circulent à peine, les boutiques sont fermées, l’administration est à l’arrêt. On vit une situation inédite dans notre pays. Notre président est tombé malade et depuis deux mois, il est absent du pays. On est dans une sorte de confusion totale parce que l’administration ne marche plus, le pays tourne au ralenti. Je crois que ça peut donner des idées aux militaires. Là, on ne sait pas concrètement ce qu’il se passe. Est-ce que c’est un coup d’Etat ? Est-ce que c’est un coup d’Etat avorté ? Quelle sera la suite ? Parce que le pays fonctionne au ralenti ».

10h55 : Le militaire qui a lu le communiqué à l’antenne, le lieutenant Kelly Ondo Obiang, est en fuite. Lors de l’assaut de l’armée à la maison de la radio, il aurait déshabillé un des techniciens de la radio pour se déguiser en civil.

10h40 : Entre la lecture du communiqué et l’arrêt du signal de la radio gabonaise près de deux heures se sont écoulées. De la musique a été diffusée, dont l’hymne de campagne de Jean Ping, candidat malheureux à la dernière présidentielle.

10h25 : L’Union africaine « condamne fermement » la tentative de coup d’Etat au Gabon.

10h15 : Le gouvernement gabonais est actuellement en réunion de crise suite aux évènements de ce matin à Libreville.

09h50 : « C’était quand même l’étonnement ce matin. C’est ce qui nous a réveillés. Nous ne sommes pas un pays où les militaires doivent prendre les devants pour faire de telles annonces », estime Gabriel un habitant de la capitale gabonaise.

09h30 : La situation est sous contrôle selon les autorités.

09h10 : L’électricité commence à revenir à Libreville.

09h00 : Le porte-parole du gouvernement annonce que quatre des mutins ont été arrêtés et un est en fuite. Il dit que c’est un groupe de plaisantins et que la hiérarchie militaire ne les reconnaît pas.

08h55 : « Je suis vers l’aéroport. Il n’y a pas beaucoup de monde dehors. Tous les magasins sur les grands axes sont fermés. La majorité des gens sont restés chez eux. Même à l’aéroport, les passagers n’y vont pas », témoigne Alain un habitant de Libreville.

08h45 : Selon le ministre de la Communication Guy-Bertrand Mapangou, porte-parole du gouvernement, les mutins ont été arrêtés par les unités du GIGN gabonais. La situation est sous contrôle et l’ordre sera complètement rétabli dans deux ou trois heures, affirme-t-il.

08h40 : Selon l’ambassadeur du Gabon à Paris, joint par RFI, l’assaut a été donné à la maison de la radio et les mutins arrêtés.

08h35 : Un proche de la présidence indique que les premiers éléments de l’armée sont entrés dans la radio, mais auraient constaté que mutins étaient enfermés dans une pièce. Ils souhaiteraient ouvrir des négociations pour éviter l’usage de la force. On dément catégoriquement, toujours de source proche de la présidence, les rumeurs qui courent dans Libreville sur le supposé ralliement de certaines unités de l’armée à ces mutins.

08h32 : Les tirs ont cessé autour de la maison de la radio.

08h30 : Sur les images du message diffusé par les putschistes, on peut voir trois militaires. Celui qui parle est assis et derrière lui, deux hommes en uniforme, debout, l’air martial, portant mitraillette. L’officier qui parle se présente comme étant le lieutenant Kelly Ondo Obiang, commandant adjoint de la garde républicaine.

08h20 : Le communiqué des putschistes est diffusé en boucle sur le signal de la radio nationale.

08h10 : Toujours selon une source proche de la présidence, les éléments qui ont pris le contrôle de la radio sont des éléments de la Garde d’honneur, qui n’ont pas le contrôle des armes de la garde républicaine. Cette même source précise que ces éléments sont encerclés dans la maison de la radio.

08h00 : Internet et les réseaux sociaux sont coupés et plusieurs quartiers de Libreville n’ont plus d’électricité.

07h47 : Au Gabon, une source proche de la présidence affirme que tous les points stratégiques sont sous contrôle ainsi que les abords de la radio. Toujours selon cette source, les militaires ne veulent pas utiliser la force contre ceux qui ont pris le contrôle de la radio ce lundi matin.

06h30 : La radio nationale a dans un premier temps était coupé avant d’être finalement rétablie.

06h00 : Des coups de feu ont été entendus autour de la Radio Télévision gabonaise, sur le boulevard triomphal, dans le centre-ville. Des blindés bloquent l’accès à ce boulevard.

05h30 : Des militaires ont pris la parole sur les ondes de la radio nationale. Ils se présentent comme le « Mouvement patriotique des jeunes des forces de défense et de sécurité ». Point de départ de leur intervention : ils affirment que le message à la nation d’Ali Bongodélivré à l’occasion de la nouvelle année « a renforcé le doute sur sa capacité à assurer la fonction de président de la République ». « Une fois encore, disent-ils, une fois de trop, les conservateurs acharnés du pouvoir, dans leur funeste besogne continuent d’instrumentaliser et de chosifier la personne d’Ali Bongo Ondimba sous le regard complice de la haute hiérarchie militaire ». Les militaires putschistes annoncent que dans quelques heures ils mettront en place un conseil national de la restauration après consultation des forces vives de la nation, afin, indiquent-ils d’assurer la continuité de l’Etat et garantir au peuple gabonais une transition démocratique. Ils invitent plusieurs personnalités à venir à l’Assemblée nationale.

Par RFI Publié le 07-01-2019 

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9 COMMENTAIRES

  1. It’s in fact very complicated in this busy life to listen news on TV, so
    I just use the web for that reason, and take the most recent information.

  2. Diantre d’insultes et d’hommes haineux. Tous ceux qui encouragent le coup d’état sont des aigris, des insouciants et des criminels politiques.
    Puissent les armées d’Afrique se convaincre du principe fondamental de la République? En effet, l’autorité militaire est aux ordres de l’autorité civile. Toute fois, celle ne doit pas s’immiscer dans les détails d’execution des ordres. L’armée bien que symbole de la souveraineté d’une nation se doit de rester en dehors de la politique.
    En Afrique, on légitime les putschs militaires. Or, cette irruption de l’armée sur la scène politique érode la discipliciple qui elle même constitue le socle de la hiérarchie. Un petit Lieutenant ou Capitaine, qui s’exhibe sur le plateau de la télévision nationale pour raconter son charabia au mépris de sa hiérarchie. Et le peuple dans sa cécité se distrait dans ce hara-kiri. Un putschiste n’a sa place que sur l’échafaud pour passer à la guillotine. C’est la haute trahison de la République.
    Le petit lieutenant se lève un matin et se déclare Chef de l´Etat, Il se bombarde de grade le plus élevé dans l’armée sans avoir reçu même pas la formation d’un bon Capitaine. Il incite les soldats à déshonorer les officiers supérieurs ou les généraux. Quelle considération peut avoir un autre soldat qui le voit un jour dans les gangues d’un coup d’état ? Alpha Bondy nous enseigne qu’en régnant par les armes, on finit par périr par les armes.
    Ainsi, le lieutenant Moussa TRAORÉ à réduit et humilié les officiers valeureux de l’armée malienne (Dibi Syllas DIARRA, Jean Bolon, Sekou TRAORÉ etc…..).
    Amadou Toumani TOURÉ a cravaché le général “5 étoiles” Moussa TRAORÉ, lui fait goûter les affres de la prison et lui a fait subir l’affront du glaive judiciaire devant les objectifs des caméras de l’ORTM. Les compagnons d’arme de Moussa et ses fidèles ont été ridiculisés et au grand plaisir du mouvement dit démocratique.
    Un Capitaine anonyme dégaine contre ATT et le fait ravaler les versants de la colline de Koulouba. Le parachute du général putschiste ATT s’est dégonflé et le point d’atterrissage de notre commando fut sur les bords de l’océan Atlantique sis à Dakar.
    Le Capitaine “général” Amadou HAya SANOGO, croupit en geôle depuis. Victime de ses ambitions, l’homme ne sait aujourd’hui à quel saint se vouer. Et dans tout cela, c’est l’insdicipline qui applaudit au sein de l’armée. Le soldat n’a plus peur du Caporal. Le Sergent est hargneux contre le lieutenant qui lui même pense être plus meilleur que son général. La base de la pyramide militaire s’est renversée car le soldat pense qu’il est plus important que l’officier.
    Voilà mes lecteurs, l’armée sur laquelle vous compter pour défendre l’intégrité territoriale au mépris des soldats professionnels de l’armée Française. Les bergers du Macina leur coupent le sommeil. Le trafiquant du Tilemsi les effare et le leader religieux les charme.
    Il temps qu’on ouvre les yeux et qu’on tire les leçons des égarements des putschistes. Tous ont des laudateurs politiques et dans tout cela le peuple s’en réjouit comme Niéba au son du tam-tam au clair de lune.

    Pour la République et VIVE LA RÉPUBLIQUE.

  3. Il est temps que le gabon se debarasse de cette famille franc-maçonne , soutenue par la franSS !!

    • Franc-macon

      Deja incapable de respecter des limitations de vitesses de 10 petit Km/h,

      https://www.rtl.fr/actu/justice-faits-divers/carlos-ghosn-au-liban-ce-que-l-on-sait-de-son-evasion-du-japon-7799806033

      Là comme Carlos Ghosn, ces MalfrAtlantistes sont peu respectueux des lois des pays où campent dessus et foulent de leurs rangers, , ont peu de respect envers les lois locales ainsi que les justices de ces pays étrangers souverains comme pour l’affaire “Arche de Zoé”, ces français Baffouent fréquement pretextant la fermeté de la justice de ces pays s’essuyant au passage, les pieds sur la souveraineté de ces pays, que se soit pour l’affaire Air Cocaïne, Félix Dorfin dealeur présumé échappé de prison en Indonésie, ou les époux Courjault auteure d’infanticide qui s’ “exonèrent” là aussi à la justice Coréenne, ça commence à en faire beaucoup et encore la liste est non exhaustive ! )

      Ces Agre$$iFAtlantistes ont pour seule ruse, Décamp€r à l’Anglaise, FourbAtlantistes !

  4. comrades communique from Julu Mandingo to Julu Ubuntu. Gabon is another African nation that possess Old Man whose leadership is incompetent. One thing that Old Man in Gabon is able to do is keep military stupid enough to go along with his keep citizens in poverty in order for him to keep power. With wealth Gabon possess plus general intelligence of its people it should be African nation whose living conditions are on level of communities of developed world instead it is another African “shit hole nation”. Where do it stop? Answer is when Ubuntu demonstrate withal to do what must be done beginning with eradicating stupidity of how a nation best develop found in military thereof mechanism that keep incompetent Old Men in power will no longer exist plus thereto Ubuntu people may productively work twice as smart plus twice as hard as developed world so that we may within generation upgrade our living conditions to level found throughout developed world.
    Africa is no place for Old Men to lead. Old Men do not have necessary energy plus will not work hard plus much to often in Africa Old Men will not work smart.
    Very much sincere,
    Henry Author(people of books)Price Jr. aka Obediah Ubuntu IL-Khan aka Kankan aka Gue.
    translationbuddy.com

    • Kankan- what did you smoke today calling Gabon another (s.. ho..) country, that is a disgrace coming from you because you call yourself a son of Africa. If were you, I’d use a different tone other than that. I’m not picking on you but you’re not making sense since you’re calling Gabon’s current leader an old man but he is not. Besides, old men are leading throughout the world and in that sense age shouldn’t have been a factor here. Please be candid in your remarks because the world is reading your venom you seem to inject here with your monologue. No one is responding to you here, not because they don’t understand but because you’re not making sense with your English on a French platform…

  5. La comédie continue en Afrique. Ce qui est marrant ce que ces “plaisantins” de “soldats ratés” (comme le “CNRDRE”- bande d’affamés pilleurs de fonds de recettes publiques) n’ont pas a l’idée une quelconque “restauration” ou “redressement”, moins encore une révolution. C’est plutôt toujours l’envie ardente de gouter aux délices du pouvoir et des privilèges financés par l’argent public. Les coup d’états de nos “soldats ratés” c’est l’aventure vers le JACKPOT. Que est ce que nos propres “plaisantins” de CNRDRE ne nous ont montré en termes de fumisterie et de brigandage, sous prétexte de venir “redresser” les choses…. que est ce qu’ils n’ont pas fait juste pour rester dans le rouage du pouvoir aussi longtemps que possible, sur le dos du contribuable national?

    • ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! ! !………
      De temps en temps , tu fais un VRAI résumé ! ! ! ! ! ! ! ! ! !

    • C’est maintenant plus grave qu’une comedie…. Jean Ping veut faire comme Dramane Ouattara pour arriver au pouvoir. C’est vers lui que les enquêtes devraient se diriger….

      LHomme Faust
      Boston, MA. USA

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