Déstabilisation actuelle de l’Afrique et de l’Asie : Que de morts pour les intérêts de l’occident !

Aujourd’hui, il est important que les peuples d’Afrique et d’Asie se lèvent pour dénoncer fortement le comportement égoïste des occidentaux à l’égard de nos continents et qu’ils doivent chercher des stratégies nécessaires pour libérer nos continents et amorcer leur développement. Il est presque impossible d’amorcer le développement si nos peuples demeurent sous l’emprise de l’occident. C’est-dire tout simplement que l’indépendance de nos pays reste une farce. Aucun pays d’Afrique  et rares sont les pays d’Asie qui peuvent faire quoique ce soit sans l’aval de l’occident. Toute action qui mine ses intérêts, il entreprend des stratégies nécessaires pour détruire tout directement ou indirectement.

Les exemples de déstabilisation ne manquent pas tant en Afrique qu’en Asie. Toutes les têtes des hommes forts d’Afrique et d’Asie ont été coupées par les occidentaux. Les dernières en date sont l’assassinat de Saddam Hussein d’Irak en Asie et de Mouammar Kadhafi de la Lybie en Afrique. L’assassinat du Guide de la révolution Libyenne a fait déchirer ce grand pays et son peuple est aujourd’hui fortement divisé. La déstabilisation de ce pays a eu des conséquences néfastes sur l’ensemble des pays de la zone sahélo-saharienne. Et actuellement, tous ces pays sont à genou et particulièrement le Mali où les ex-combattants du Guide Libyen ont finalement pris des armes contre l’Etat malien.

Où se trouve donc la souveraineté de nos pays ?

Une chose est claire, l’occident s’arrange toujours du côté où existent ses intérêts. C’était la division du Mali qui se préparait depuis belle lurette. Mais grâce à la bénédiction de nos ancêtres, certains pays occidentaux n’ont pas pu arriver à leurs fins. D’autres phénomènes non maîtrisables par l’occident se sont hissés dans la danse pour fausser toutes leurs intensions de séparer le Mali. Le Président IBK, depuis qu’il est arrivé à la tête du pays  a de la peine à entreprendre des actions de développement puisse que le feu qui brûle  dans la maison Mali était difficile à éteindre. Toute chose qui peut pousser à dire qu’il sera très difficile pour lui de réaliser ses promesses de campagne.

L’homme rigoureux que les Maliens lui connaissaient semble se plier à la volonté de l’occident et le Mali tout comme les autres pays d’Afrique est actuellement en train de se faire recoloniser.

Des pays africains qui ont aussi amorcé le développement économique sont actuellement confrontés à des actes terroristes comme Boko Haram ou encore Etat Islamique en Afrique de l’Ouest soutenu également par certains pays de l’occident. Chaque jour que Dieu fait, ces éléments armés tuent des paisibles citoyens au Nigéria ou dans les pays frontaliers comme le Cameroun, le Niger ou le Tchad. La plus grande  désolation dans tout cela, c’est que l’occident continue de soutenir les groupes armés contre des Etats souverains démocratiques et laïcs. Aujourd’hui, c’est le cas flagrant du Mali, de la Lybie et du Nigéria en Afrique. C’est aussi le cas Syrien qui suscite une forte divergence entre les grandes puissances. Cette partie de l’Asie notamment la Syrie, l’Irak, l’Afghanistan, l’Iran, le Pakistan, etc. constituent des nids des terroristes. Mais, à cause des intérêts divers que les grandes puissances cherchent dans ces pays, les citoyens de cette zone font les frais. Ils sont martyrisés par les éléments armés, la faim et la soif. Ce sont des milliers de personnes qui sont morts et qui continuent de mourir à cause des effets collatéraux de ces conflits fabriqués de toutes pièces.

C’est pourquoi, ces peuples doivent chercher à s’unir et à unifier leurs forces car, selon un adage, « c’est l’union qui fait la force ». Chacun des dirigeants de ces pays doit accorder une plus grande importance à l’intérêt collectif sans pour autant délaisser ceux du pays. C’était l’idée fondamentale des panafricanistes convaincus comme Modibo Keïta du Mali, Kwamé N’Krumah du Ghana, Ulru Kenyatta du Kenya, Houphouët Boigny de la Côte-D’ivoire, etc. L’idée panafricaniste est et demeure toujours d’actualité.

B. Diarra

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