L’ambassadeur américain Dennis Hankins a rencontré les lauréats maliens de la bourse Mandela Washington 2021 pour discuter de l’engagement des États-Unis en Afrique et du rôle essentiel que les jeunes joueront dans l’avenir du continent. La bourse Mandela Washington est le programme phare de l’Initiative pour les jeunes leaders africains (YALI), créée en 2014 pour renforcer l’engagement des États-Unis auprès des jeunes en Afrique.
La discussion s’inscrivait dans le cadre d’une orientation de deux jours, visant à préparer les sept boursiers maliens au programme d’échange, qui commence le 21 juin et qui se déroulera virtuellement cette année en raison de la crise sanitaire.
Les sept participants ont été sélectionnés parmi plus de 320 candidats à l’échelle nationale. Ils représentent plusieurs secteurs essentiels au développement du Mali : l’agrobusiness et l’entrepreneuriat, la défense des droits des femmes et des enfants, l’éducation. Les boursiers sont originaires de Bamako, Mopti, Koulikoro et Tombouctou.
- Bakary Coulibaly (Koulikoro), étudiera le commerce et l’entrepreneuriat à Northwestern University. Il a fondé le Centre de formation en informatique de Safo (C.F.I.S) afin d’aider les jeunes de sa communauté à échapper à la pauvreté en leur donnant les compétences nécessaires pour trouver un emploi dans le domaine de la technologie.
- Mariam Doumbia, (Bamako), étudiera le commerce et l’entrepreneuriat à Purdue University. Mariam est directrice nationale d’OKO Finance, une entreprise sociale internationale qui fournit des solutions d’assurance aux agriculteurs ruraux. Elle est propriétaire d’une ferme de moringa, qui emploie des dizaines de femmes rurales des villages environnants.
- Seynabou Dieng, (Bamako), étudiera le commerce et l’entrepreneuriat à Clark Atlanta University. Précédemment PDG d’une société de conseil et de recherche au service des petites et moyennes entreprises et des organisations non gouvernementales, Seynabou a maintenant créé sa propre entreprise alimentaire “Maya”.
- Ezechiel Amagoron Douyon, (Mopti), étudiera l’engagement civique à Kansas State University. En plus de travailler à SNV Organisation néerlandaise de développement, Ezechiel a fondé une association qui renforce les capacités des jeunes et prône l’engagement civique. Il a cofondé une école: “le Complexe Solaire Douyon”.
- Diana Sididi, (Tombouctou), étudiera l’engagement civique à Kansas State University. Défenseur des droits des femmes et des personnes en situation de handicaps, Diana travaille comme consultante en communication au World Bank Group. Elle est également cofondatrice de Derhane, un blog vidéo qui prône l’acceptation de toutes les diversités.
- Salimata Sangare, (Bamako), étudiera la gestion publique à Texas Tech University. Salimata a une multitude d’expériences en matière de politique fiscale et de création de partenariats public-privé. Elle travaille actuellement à l’Agence malienne de promotion des investissements (API-MALI) en tant que directrice du guichet unique d’enregistrement des entreprises. Elle a dirigé des projets pour ONU Femmes et le Fonds d’équipement des Nations unies afin de promouvoir l’esprit d’entreprise des femmes.
- Boncana Maiga, (Bamako), étudiera la gestion publique à University of Minnesota. Boncana a plus de 10 ans d’expérience en tant que défenseur des droits enfants et espère un jour fonder sa propre organisation de lobbying, créer une école de plaidoyer et de lobbying.
L’ambassadeur Hankins a expliqué que l’autonomisation des jeunes est au cœur du partenariat entre les États-Unis et l’Afrique. “Notre mission est de nous associer aux Africains pour promouvoir la sécurité, la bonne gouvernance, la prospérité et les opportunités. Et nous pensons que ces objectifs sont tous liés les uns aux autres. Le programme YALI est un exemple de ce partenariat et aura un impact durable sur Afrique, car il continue de créer des opportunités pour la jeunesse africaine.”
Le programme YALI Mandela Washington Fellowship comprend six semaines de formation universitaire et de formation au leadership dans des universités américaines, axées sur l’une des trois filières suivantes : affaires et entrepreneuriat, leadership civique ou gestion publique. Cette formation est suivie d’un sommet auquel participent des dirigeants d’entreprises, de gouvernements et d’ONG. De retour dans leur pays d’origine, les boursiers continueront à développer leurs compétences grâce au soutien des ambassades américaines et d’autres partenaires américains. Les boursiers ont accès à des opportunités de développement professionnel continu, au mentorat, au réseautage et à la formation, au service communautaire et au financement de démarrage pour soutenir leurs idées et leurs entreprises.
Aujourd’hui au Mali, plus de soixante anciens boursiers développent déjà des entreprises innovantes, forgent des réseaux durables avec de jeunes leaders à travers l’Afrique, et déploient leurs compétences dans leurs communautés. Les “Mandela Washington Fellows” du Mali viennent d’horizons très divers et de tous les coins du pays, mais ils sont tous unis par leur capacité de leadership et leur engagement envers l’avenir du Mali.
L’ambassade des États-Unis à Bamako félicite la toute nouvelle classe de YALI Mandela Washington Fellows pour tout ce qu’elle a accompli et tout ce qu’elle accomplira à l’avenir !