Tentation de l’abstention
Ce duel est la réédition de celui de 2017, et une partie des électeurs de gauche, notamment ceux ayant voté pour le candidat de la gauche radicale Jean-Luc Mélenchon, arrivé troisième au premier tour, sont méfiants ou tentés par l’abstention. Le débat ne bouleverse habituellement pas les dynamiques d’intentions de vote. Mais cette fois, il pourrait remobiliser certains électorats et “déplacer davantage de voix que ce qu’on a observé depuis le début de la Ve République” en 1958, selon Brice Teinturier, directeur général délégué de l’institut de sondages Ipsos.
Divergences multiples
Marine Le Pen “joue sur la proximité avec le ressenti des gens, quitte à paraître simpliste” et Emmanuel Macron “la ramène au réel, quitte à paraître infect d’arrogance et donneur de leçon”, a estimé sur Twitter la politologue Chloé Morin. À quatre jours du second tour, les sondages donnent invariablement l’avantage au président sortant, avec 54 à 56,5% des intentions de vote contre 43,5 à 46% pour la candidate d’extrême droite. Un écart beaucoup plus serré qu’en 2017 où M. Macron l’avait emporté avec 66% des suffrages.
“Climato-sceptique” contre “climato-hypocrite”
Outre les questions internationales, les deux candidats divergent sur presque tout: des retraites à l’écologie. Emmanuel Macron a accusé Mme Le Pen d’être “climato-sceptique”, cette dernière lui répondant qu’il était “climato-hypocrite”.
PAR https://www.7sur7.be/
vive Macron pour la defense de la democratie au Mali.
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