Des chefs d’état africains battent le pavé à Paris : L’indifférence de proximité

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Tous étaient «Charlie» mais chacun avait sa raison propre de l’être. Pour certains – c’est probablement le cas du président malien -, l’étiquette circonstancielle de «Charlie» pourrait logiquement se justifier par un dessein partagé avec la France : le combat contre l’obscurantisme, même si cette sublime cause pourrait en cacher d’autres comme. En atteste du reste cette tentative manifeste de récupération de cet instant de proximité avec François Hollande.

Pour d’autres chefs d’Etat, être «Charlie», selon toute vraisemblance, revient à sacrifier à un certain conformisme de saison, dans l’attente d’un retour de l’ascenseur ou du décernement d’une distinction pour leur l’engagement démocratique.

Quoi qu’il en soit, la Grande Marche Républicaine à laquelle ils sont conviés intervient comme pour mettre à nu l’instinct de  vassalisation qui caractérise les rapports entre la France et les anciennes colonies – et qui continue de résister jusqu’à volonté du maître d’en affranchir le sujet.

Ainsi, pendant que les chefs d’Etat se battent de la tête et des épaules pour apparaitre sur les images avec leur homologue français, s’attendrissent pour le consoler de la perte d’une vingtaine tout au plus de ses compatriotes fauchés par les djihadistes, deux mille autres personnes mourraient comme des mouches dans les confins du Nigéria voisin abandonné et oublié par leurs frères dirigeants au profit de la France. Il s’agit, comme il est loisible de le comprendre, des deux milliers de personnes abattus par Boko Haram. Il est vrai, certes, que les attentats du genre sont si fréquents dans le pays du Goodluck qu’ils ont tendance à se banaliser, mais c’est quand même la toute première fois que le principal répondant d’Alqaïda en Afrique noire s’illustre par un exploit aussi macabre. Mais les odieuses conséquences dramatiques de son crime ont été littéralement occultés par le sort – certes aussi tragiques mais manifestement moins importante – d’une poignée de vies humaines perdues en France. Cela avec la caution de dirigeants voisins sur lesquels le Nigéria est en droit de compter mais qui ont choisi de se manifester par une injustifiable indifférence de proximité à l’hécatombe survenue dans un pays voisin. En plus d’avoir contribué à mettre l’événement tragique sous le boisseau, les chefs d’Etat africains n’ont chiche de se racheter à travers des messages publics de condoléances à un pays voisin éprouvé par un drame aussi significatif.                        A.K.

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1 commentaire

  1. VÉRITÉ !

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS COMPRENNENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS RESPECTENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS AIMENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS CRAIGNENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES PEUPLES, LES PEUPLES QUI LES FONT ÉLIRE….

    – LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS CRAIGNENT PLUS LES PRÉSIDENTS FRANCAIS QUE LEURS PROPRES MERES ET PERES, QUI LES ONT MIS BAS ….

    CONCLUSION: LES » DIRIGEANTS » AFRICAINS NOIRS SONT DES LARBINS, GÉNÉTIQUEMENT, DES PRÉSIDENTS FRANCAIS… L’AFRIQUE NOIRE EST MAL PARTIE.

    CES AFFIRMATIONS SONT EMPIRIQUEMENT PROUVÉES.

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