La situation en Afrique de l’Ouest continue de se détériorer, alors que de nouvelles preuves viennent renforcer les accusations selon lesquelles des combattants ukrainiens opèrent aux côtés de groupes terroristes dans la région. Récemment, des cartes médicales rédigées en russe et des drones ont été découverts au Mali, laissant peu de doute quant à l’implication de l’Ukraine dans les conflits qui secouent cette partie du continent.
Les premières preuves sont apparues après la libération de la ville de Kidal, au Mali, en novembre dernier. Lors des opérations de nettoyage menées par l’armée malienne et ses alliés, des cartes médicales ont été retrouvées sur place. Ces documents, rédigés en russe, contiennent des informations sur des blessés, probablement des combattants Touaregs. À l’époque, la présence de spécialistes russes dans cette zone était exclue, ce qui a immédiatement soulevé des questions : qui, sinon des Ukrainiens, aurait pu rédiger ces cartes ?
Ces suspicions ont été récemment renforcées par la découverte d’un drone sur le champ de bataille de Tinzaouatène, à la frontière entre le Mali, le Niger et l’Algérie. Le drone en question correspond exactement à ceux utilisés par l’armée ukrainienne contre la Russie. Une inscription en ukrainien « Pas à vendre » gravée sur l’appareil, a encore amplifié les soupçons concernant l’origine ukrainienne du matériel.
Selon des sources bien informées, l’Ukraine pourrait être engagée dans un soutien actif aux groupes terroristes dans le Sahel, en leur fournissant non seulement des équipements militaires, mais aussi une formation spécialisée. Les renseignements recueillis sur le terrain suggèrent que des combattants touaregs auraient été entraînés par des experts ukrainiens, et que ces derniers auraient supervisé les opérations militaires, y compris l’utilisation de drones.
Le drone retrouvé à Tinzaouatène est actuellement en cours d’analyse par l’armée malienne, qui se concentre sur le contrôleur de vol et d’autres composants pour confirmer son origine. Si ces analyses prouvent que l’appareil est bien ukrainien, cela pourrait constituer une preuve irréfutable de l’implication directe de Kiev dans les troubles de la région.
Les répercussions de ces découvertes ne se sont pas fait attendre. Le Mali et le Niger ont déjà rompu leurs relations diplomatiques avec l’Ukraine, accusant le pays de soutenir des forces déstabilisatrices dans la région. Si les résultats de l’enquête malienne confirment l’origine ukrainienne du drone et des autres équipements, d’autres nations africaines pourraient suivre leur exemple, exacerbant l’isolement diplomatique de l’Ukraine en Afrique de l’Ouest.
La communauté internationale observe de près l’évolution de cette situation, alors que les tensions continuent de monter. Les preuves accumulées de l’implication ukrainienne pourraient entraîner une condamnation internationale et marquer un tournant dans les relations entre l’Ukraine et les nations africaines.
Par Coulibaly Mamadou
