L’incertitude continue de planer sur la situation du Premier ministre libanais Saad Hariri, une semaine après sa démission surprise à partir de Riyad, où il s’était rendu d’une manière impromptue. L’inquiétude a gagné les grandes capitales, qui ont exprimé leur attachement à la stabilité du Liban.
La Maison Blanche a appelé tous les pays à respecter la souveraineté et l’indépendance du Liban, et a rappelé que « Saad Hariri est un partenaire solide » des Etats-Unis. Le président français, qui s’est entretenu au téléphone avec son homologue libanais Michel Aoun, a « réitéré son appel à ce que les dirigeants politiques libanais soient libres de leurs mouvements ». Mardi, Emmanuel Macron reçoit le ministre des Affaires étrangères, Gebran Bassil.
Après avoir pratiqué une diplomatie silencieuse, le Liban a haussé le ton samedi, par la bouche de son président Michel Aoun, qui a laissé entendre que le Premier ministre n’était pas libre de ses mouvements. Prenant la parole devant des délégations, le chef de l’Etat a déclaré que « le Liban n’accepte pas que son Premier ministre soit dans une situation en désaccord avec les traités internationaux et les règles normales des relations entre Etats ».
Beyrouth réclame son retour
Un communiqué publié par la présidence indique que Michel Aoun a informé « les responsables locaux et étrangers que le mystère, qui dure depuis une semaine et qui entoure la situation du Premier ministre, fait que toute position et déclaration émises par Saad Hariri ne reflète pas la réalité ». Selon le président Aoun, les prises de position du chef du gouvernement sont « le résultat d’une situation mystérieuse et suspecte qu’il vit dans le royaume saoudien ».
Les quelques heures qui ont séparé l’arrivée de Saad Hariri à Riyad, vendredi 3 novembre, et l’annonce de sa démission, le lendemain, ont été racontées en détail par l’agence de presse Reuters. Selon un proche du Premier ministre, cité par l’agence britannique, dès son arrivée à l’aéroport de la capitale saoudienne, Saad Hariri a vu son téléphone confisqué par des agents de sécurité. Le lendemain, après quatre heures d’attente dans un palais royal, il a été contraint de lire un communiqué dont il n’était pas l’auteur, annonçant sa démission et critiquant avec virulence l’Iran et le Hezbollah.
Les Libanais s’impatientent
Des premiers signes de tensions commencent à apparaître dans la rue au Liban, malgré les appels au calme et à la retenue des autorités. Samedi soir, un portrait du prince héritier saoudien Mohammed Ben Salman, soupçonné d‘avoir orchestré la démission de Saad Hariri, a été incendié dans la grande ville sunnite de Tripoli, dans le nord du Liban.
A Beyrouth, quelques dizaines de partisans de petits partis pro-saoudiens ont manifesté contre l’ingérence de l’Iran et le Hezbollah. La police les a empêchés de se diriger vers le ministère des Affaires étrangères. Ces partis ont appelé à un autre rassemblement ce dimanche sur la route du palais présidentiel, en dépit des mises en garde des autorités.
Ce prince saoudien apprendra vite que le monde n est pas un palais royal où chacun est a ses services mais la fin risque d être un drame,et une honte pour ce grand pays gardien des lieux saints.
Que Dieu illumine ce prince avant qui il ne soit trop tard car être ne et grandit dans la corruption et en faire un prétexte pour humilier les siens,c est abominable.
Ses actes jamais posés depuis la fondation du royaume wahhabite font douter de son sang royal, car le roi nhumilie pas son sang.
Incroyable!!!! Les ***!!!
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