Démantèlement d’un réseau terroriste le 18 février : L’expertise scientifique confirme que les produits saisis contenaient des substances toxiques et biologiques mortelles

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LePoint.fr/Par Mireille Duteil - Des combattants de l'État islamique à proximité de Dema en Libye, le 3 octobre 2014. Illustration

Nous vous parlions dans notre parution du lundi 22 février 2015 du démantèlement d’un réseau terroriste de dix personnes parmi lesquels se trouvait un Français. Une opération qui avait permis la saisie des munitions, des armes et des uniformes militaires. Les premiers éléments d’enquêtes révèlent que les suspects entretenaient des liens avec des jihadistes de Daech (acronyme l’Etat Islamique en arabe). Selon la presse, ces apprentis jihadistes disposaient du matériel leur permettant de fabriquer des engins explosifs.

L’expertise scientifique réalisée par les services compétents sur les produits suspects saisis à El Jadida, dans le cadre de l’opération de démantèlement d’un réseau terroriste, a confirmé qu’ils comportaient aussi des substances toxiques et biologiques mortelles, a indiqué, jeudi, le porte-parole du ministère de l’Intérieur.

“L’expertise scientifique réalisée par les services compétents sur les produits suspects saisis à El Jadida, dans le cadre de l’opération de démantèlement, le 18 février dernier, d’un réseau terroriste composé de dix membres, dont un ressortissant français, par le Bureau central d’investigations judiciaires (BCIJ), relevant de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST), a démontré qu’ils comportaient des substances toxiques et biologiques mortelles”, précise le ministère dans un communiqué. Ces substances sont classées par les instances internationales compétentes comme armes biologiques dangereuses, étant donné qu’une quantité minime de ces produits peut causer la paralysie et la destruction du système nerveux de l’Homme et provoquer sa mort, note la même source. Avant d’ajouter que “ces produits toxiques peuvent également mettre l’environnement en danger en cas de fuite dans l’eau ou l’air”.

Selon la même source, l’enquête menée avec les membres de ce réseau terroriste a démontré que ces derniers ont procédé à la fabrication et la préparation de ces produits mortels en vue de leur utilisation dans le cadre de leur projet terroriste contre le Royaume, ce qui témoigne du développement des méthodes et des modes opératoires criminels adoptés, désormais, par les organisations terroristes partisanes du soi-disant “État islamique” afin de déstabiliser la sécurité du pays, attenter à sa stabilité et semer la panique parmi les citoyens. Les membres de ce réseau criminel ont été déférés devant la justice, le 1er mars courant, à l’issue de l’enquête menée sous la supervision du parquet général compétent, conclut le communiqué.

B.Koné

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