Délimitation des frontières africaines: la France a remis les archives à l’Union africaine

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La carte de l'Afrique, revue et corrigée
La carte de l’Afrique, revue et corrigée

Ce mercredi 28 novembre, à Addis Abeba, la France a remis officiellement à l’Union africaine des copies papiers et numérisées d’archives françaises relatives aux frontières africaines. Les documents remis correspondent à 45 traités, concernant une vingtaine de pays d’Afrique de l’Ouest, du Nord et de l’Est, pour une période allant de 1845 à 1956. Ils pourront être utilisés par tous les Etats membres, engagés dans un processus de délimitation des frontières qui doit s’achever en 2017. L’organisation panafricaine a adopté comme principe depuis sa création que les frontières héritées de la colonisation sont intangibles pour les territoires devenus Etats indépendants.

L’Afrique compte 80.000 km de frontières, mais seuls 30% sont précisément démarquées. Un plan a donc été mis en œuvre en 2007, afin que la délimitation entre les pays soit officiellement établie, avec comme base les frontières de l’époque coloniale.

 

 

Pour Aguibou Diarrah, responsable de ce programme, il était ainsi indispensable de disposer de ces documents remis par la France pour espérer achever le processus, puisque ce sont eux qui permettront d’arbitrer d’éventuels conflits. « L’intangibilité des frontières africaine repose sur les archives. Ce sont les frontières héritées de la colonisation. Donc ces archives sont des documents qui permettront de façon certaine à démarquer ces frontières sans créer de problèmes. »

 

 

Numérisation

Avec comme objectif ultime que la frontière devienne une passerelle davantage qu’une barrière, l’Union africaine veut jouer un rôle de facilitateur entre les Etats. L’accès à ces traités historiques leur sera facilité par la numérisation des quelque 500 pages, qui permet d’ailleurs souvent une meilleure lisibilité qu’une simple photocopie.

 

 

Brigitte Collet, l’ambassadrice de France à Addis Abeba, souligne en effet la grande précision de ces archives. « Ces documents sont accompagnés des cartes de l’époque. Et quand vous regardez certains de ces traités, ils contiennent des précisions géographiques extrêmement fines. Donc je pense que c’est vraiment une aide très précieuse à ce travail de délimitation. »

 

 

Un travail pour lequel l’Allemagne a déjà remis ses archives, en juin dernier, alors que les autres anciennes puissances coloniales du continent, comme la Belgique et le Portugal, ont elles aussi été sollicitées.

 

Par RFI

 

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7 COMMENTAIRES

  1. Pauvre de nous africains!Quand les autres parlent d’unification des états et de libre circulation de personnes et de bien, nous on parle encore d'”intangibilité des frontières”entre nos états tous pauvres!Pourtant même l’idiot du village sait que “L’union fait la force”.!Nos premiers chefs d’états doivent se retourner dans leurs tombes. 😥 😥 😥 😥

  2. La seule solution est l’unification de l’afrique mais dira encore ce mot pour etre le suivant a etre tué comme kadafi parceque les occidentaux savent que l’afrique unie sera le plus bon continant du monde donc pas question

  3. Pour qu’il y ait Etat il faut des références.
    Soit on retourne aux royaumes et empires soit on s’entient au découpage de la période coloniale,dans tous les cas il y a d’énormes dificultés.
    1 Certains Etats actuels n’ont existé qu’avec la colonisation.
    2Des royaume et empire on été morcelé et racolé à d’autre pour créer des Etats aujourd’hui.
    Exemples le royaume ashanti se trouve reparti entre le Ghana et la côte d’Ivoire.
    L’Empire du Ghana à l’origine du Mali se trouve en bonne partie avec la Mauritanie dont sa capitale Koumbisaleh.
    Le royaume Haoussa s’est trouvé partagé entre les Français l’actuel Niger et les Anglais l’actuel Nigeria.

    Il est plus facile d’avoir des Etats avec les frontières de la colonisation que de recourir à des histoires anciennes qui rendront les choses plus compliquées.

    Le Mali actuel est héritier de trois grands empires:Ghana,Mandé,songhois et d’autres royaumes Kénédougou Macina wassoulou ségou Khasso du Kogo dougou au woro dougou et de locean au Haoussa.

  4. Konco, tu as bien compris le mal de l’Afrique. Combien de fois nous chantons entre nous que la politique des colons etait de diviser pour mieux regner. Encore au 21eme siecle c’est la meme politique qui est soutenue par les africains. Cest vraiment grave.

  5. L’Afrique mon Afrique est une foie encore sur la scene de la honte
    Au moment ou les autres cherchent a briser leur frontier, nos dirigeants
    Africains cherchent a construire des murs encore nos pays. Quand
    Est ce que L’Afrique comprendra que seule l’union fait la force.

    • Mon ami(e), on a pas de dirigeante, ces gens ne dirigent que leur entourage, si ce n’est ce dernier que les dirige. Car ils ne voient pas plus loin que ce milieu. Dommage pour l’Afrique et ses vrais enfants!

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