L’outrage à la République aura duré 3 jours. Trois (3) longs jours avec son lot de morts de journalistes et de policière.
C’était vendredi en fin d’après midi, heure française. Saïd et Cherif Kouachy, les deux frères de l’attaque de la rédaction de Charlie Hebdo, ont et aussi à leur tour, ironie du sort, tué dans la cour de l’imprimerie dans laquelle, ils s’étaient retranchés après la course poursuite engagée par les gendarmes à Dammartin, en Seines Marnes. Ahmedy Coulibaly aussi à porte de Vincennes. Qui aurait pu croire à la mise en route d’une telle campagne de destruction contre la France par certains de ses propres enfants, depuis l’affaire Méray ? Mais, comme l’a si bien dit une autorité française, la France a été la cible du djihad internationale à travers sa branche locale. Trop, la réaction aura été à la hauteur de l’agression, même si aujourd’hui encore et sans doute pour toute l’éternité, cette France continuera à pleurer les meurtres perpétrés à Charlie Hebdo et au Mont Rouge et les blessés de la porte de Vincennes.
Des blessures qui marqueront longtemps le peuple de France, mais qui en revanche, oblige la France à s’interroger et à trouver le plus rapidement possible, des réponses à des questions qui jugeront de l’avenir de la France elle-même. Ces questions à notre avis, s’articulent autour de la loi française, celle qui assimile ou offre la nationalité française par le droit du sol à des enfants venant d’ailleurs, mais aussi et surtout, la tolérance du radicalisme religieux dans un pays où la laïcité jusqu’ici, n’est pas un vain mot.
Notre inquiétude se fonde sur le fait que, la plupart de ses actes terroristes sont des faits non pas de français de souche mais par des français dont l’histoire de français, n’est pas aussi vieille que les indépendances de nos pays. Des africains du sud du Sahara, du Maghreb, des pays de l’ex URSS, etc.
Sory de Motti
Enfin dans cet livraison quelques questions sont posées…Un pays ne peut plus laisser partir tant de ces ressortissants sans en parler sans savoir comment vivent ce qui ont quitté le pays
Ces êtres qui parfois envoient de l’argent au pays, ou font des études ont parfois des difficultés ou parfois se conduisent mal qu’en sait-on au Mali ?
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