Depuis quelques jours on a dû constater des bruits de bottes dans plusieurs villes de la Côte d’Ivoire et cela dénote d’une situation plus que surprenante au vu de l’embellie des signaux donnés çà et là dans différents medias.
En effet, depuis la fin de la crise postélectorale des années 2010 et 2011, on a rarement sinon nullement entendu des situations engendrant un chaos d’une telle ampleur.
QU’EN DIRA-T-ON ?
Le président Ouattara a pourtant fait sa chasse gardée à tel enseigne que la Côte d’Ivoire passe pour être un modèle en tout genre du moins en « com. ».Ce pays qui est la locomotive économique de la CEDEAO est désigné comme un bon élève par plusieurs observateurs internationaux et bénéficie d’un immense crédit à leurs yeux. Prospère, propice aux affaires, stable voici quelques indicateurs mis en avant au sujet du Pays d’Houphouët Boigny.
Cependant, la présente situation interne oblige tout observateur à penser du revers de la médaille et tenter de comprendre un tel paradoxe qui, en plus est de mauvais augures pour un régime acclamé par la communauté internationale, est un mauvais signal fort pour toute la sous-région. Convenons alors qu’un tel paradoxe ne doit être occulté de la pluie des analyses de cette situation regrettable pour les 18 000 000 d’habitants de la terre d’Eburnie. La mutinerie de ces dernières heures met en lumière les vices et abus d’un pouvoir qui s’use au fil du temps malgré bien des efforts. Le fantôme du passé est-il définitivement enterré ? Les élans de guerre sont-ils neutralisés ? Sans augurer du mauvais sort, il faudrait admettre que le régime Ouattara est en train d’échouer lamentablement, notamment après l’échec du processus de Réconciliation nationale et de la DDR (Désarmement Démobilisation et Réinsertion). La Cote d’Ivoire demeure profondément divisée et sujet à des troubles sans précédent. Les cas de la justice à double vitesse dont les opposants sont clairement victimes, un processus électoral (élections générales et referendum) largement boycotté avec des taux de participation famélique de l’ordre de 20 à 30%, Les frustrations nées du partage du gâteau entre frères d’armes, la guerre de succession qui hante la vie politique…Le tout ajouté à une paupérisation grandissante des populations qui attendent désespérément les fruits de l’émergence…à suivre.
Isaac Pérou
Le problème est que Alassane Ouattara est un suppo de Paris, il a été parachuté là, par la France (et donc un des SbirUSA !) en emprisonnant Laurent Gbagbo et en volant le poste de celui qui devait être le véritable président de la Côte d’Ivoire !
Comme toujours c’est la France qui téléguide à la place des africains !
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