En tranchant définitivement, le 08 décembre, pour le transfert de l’ambassade de son pays de Tel-Aviv à Jérusalem, le président américain Donald Trump rompt avec la politique de compromis que ses prédécesseurs ont toujours prônée. Une décision unanimement condamnée par les peuples et la presse du monde arabe mais aussi par la quasi-totalité des dirigeants occidentaux qui considèrent qu’elle contribuera à rompre l’équilibre international, à ébranler le Proche-Orient et qu’elle est en porte-à-faux avec la charte des Nations-Unies.
Pourtant, depuis le 23 octobre 1995, le congrès américain a voté la loi reconnaissant Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreux et imposé même d’y établir la représentation américaine. Mais jusque-là, aucun président ne l’avait matérialisé. Ce, en raison de la possibilité laissée à un président américain en exercice d’en retarder l’échéance de six mois. Ainsi les présidents Bill Clinton, Georges Bush et Barack Obama, malgré leurs promesses de campagne, avaient jugé nécessaire, vu la complexité de la problématique de Jérusalem, la pression du monde arabe, les intérêts financiers liés aux hydrocarbures et la menace du terrorisme, d’afficher leur volonté de trouver une solution au conflit par l’établissement de deux Etats pour que les deux peuples se partageant la même capitale.
Pourquoi Trump a-t-il pris le risque de franchir le pas ? A l’en croire, pour relancer le processus de paix israélo-arabe en panne depuis des années. Cependant, nombreux sont les dirigeants du monde occidental et les observateurs internationaux à admettre que la décision de Trump n’est qu’une bêtise qui est loin de relancer ce processus de paix entre arabes et israéliens. Mais qu’au contraire, elle nuirait gravement à l’avancée de la recherche de solutions idoines pour les deux Etats et les deux peuples. Une démarche qu’Emmanuel Macron s’est fait sienne pour souligner “l’attachement de la France et de l’Europe à la solution de deux Etats, Israël et Palestine, vivant côte à côte en paix et en sécurité dans des frontières internationalement reconnues avec Jérusalem comme capitale des deux Etats”.
La décision de Trump est d’ailleurs largement contestée par les dirigeants du monde musulman qui considèrent qu’Al Quod (Jérusalem) est la capitale du futur Etat de Palestine. Ce qui explique leur colère et toute la peur. Ainsi Mahmoud Abbas, non moins président de l’Autorité palestinienne, n’a pas manqué de mettre en garde le président américain contre les “conséquences dangereuses d’une telle décision sur le processus de paix, la sécurité et la stabilité dans la région et dans le monde”. Recep Tayiip Erdogan, le président turc, d’avertir “qu’une éventuelle reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël par l’administration américaine, pourrait conduire à une rupture des relations entre Ankara et l’Etat hébreu.” Quant à Hassan Rohani, président iranien, il assimile la décision de “grand complot” et affirme que l’Iran “ne tolérera pas une violation des lieux saints musulmans”.
De sorte qu’il faut certainement s’attendre à plusieurs manifestations de colère des masses arabes et musulmanes contre le transfert de l’ambassade américaine à Jérusalem, mais aussi un embrasement du Moyen-Orient, une vague d’attentats sans précédent contre l’Etat hébreu à l’intérieur de ses frontières et au-delà par la reprise d’une nouvelle intifada. De même, contre les intérêts américains à travers le monde.
Comme on peut naturellement le craindre, l’unilatéralisme américain est en train d’ouvrir la voie à l’escalade et au chaos. Et l’instabilité actuelle du Moyen-Orient, avec les conflits en cours en Syrie, en Irak ou au Yémen, qui ont causé des destructions massives avec des centaines de milliers de morts, des millions de déplacés, des villes anéanties, le nettoyage ethnique des Yézidis, constitue un ingrédient de taille pour assaisonner cette sauce dévastatrice. Sans compter la forte rivalité entre Iraniens et Saoudiens.
Gaoussou Madani Traoré
Le fils de musulman Kenyan, Barack Hussein Obama, a fait plus de mal á l’Afrique et aux musulmans que tous les autres présidents américains combinés. Trump n’a absolument rien fait de mal à un pays africain, ni de mal à un pays musulman. Pourquoi Obama reste adoré par les nègres et les musulmans tandisque Trump n’a même pas eu droit au bénéfice du doûte ?
Je ne comprends rien dans cette logique qui consite à glorifier le criminel Obama tout en condamnant préamptivement Donald Trump qui vient juste de commencer son 1er mandat.
comrades irregardless of whether we like it or not President Trump is contributing to making us responsible for ourselves in every way. It is under such conditions we find detriment of wrongful actions we take. For West Africa inclusive of Mali much much detriment lies in having France print plus assign value to currency. Buntu (negroid) of West Africa know leaders of West African nations using franc currency receive a generous portion of wealth France short change nations of West Africa when it prints currency thus, you abead West African leaders may stop pretending shortcoming of francs are not of your doing. What you all best do is get that money right soon. Guns are near. Very much sincere, Henry Author (people of books) Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue. translationbuddy.com
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