La Côte- d’Ivoire, on s’en souviendra pendant longtemps, a traversé une crise née de la contestation des résultats du second tour de l’élection présidentielle de 2010. Cette crise qui aura duré plus de quatre (04) mois, a fait plus de trois mille morts, de millions de déplacés et mis à genou l’économie nationale. Après le dénouement de la crise par l’arrestation de Laurent Gbagbo, la Côte- d’Ivoire se devait de se relever et de presser le pas afin de rattraper le temps perdu. C’est que tentent de faire les nouvelles autorités du pays qui, tant bien que mal, essayent de remettre la Côte- d’Ivoire sur les rails. La réussite de ce pari, oh combien complexe, n’est pas gagnée d’avance tant les problèmes sont énormes. Mais aujourd’hui, force est d’admettre que la Côte- d’Ivoire est en train de se réveiller du profond coma dans lequel il s’est trouvée plongée par la faute des « politiciens ».
En moins d’une année de gouvernance, le régime d’ADO trouve de solutions aux problèmes posés. Ce qui augure d’un avenir meilleur. Parmi ces solutions, il y a l’insertion des Forces Républicaines de Côte- d’Ivoire (FRCI) qui est en bonne voie ; le tissu social si gravement affecté se recoud jour après jour ; les nuits ivoiriennes réputées les plus chaudes de toute l’Afrique, reprennent leurs droits ; il n’y a plus de pro Gbagbo et de pro-Ouattara, il y a des Ivoiriens tout court ; l’ennemi d’hier est le frère d’aujourd’hui ; les salaires des fonctionnaires sont réguliers, ce qui traduit la bonne santé de l’économie ivoirienne, etc. Tous ces bons points qui sont à l’actif du nouveau régime, ne sont pas exhaustifs, mais ont le mérite d’attirer les opérateurs économiques et bailleurs de fonds d’autres pays vers ce géant de l’économie Ouest Africaine et cela pour le bonheur des Ivoiriens et des trois millions de Maliens qui y vivent.
Mohamed DAGNOKO