Et revoilà le même scénario, la terre conçue par Dieu lui même où l’homme devrait trouver bon vivre en passant par la paix et la tranquillité, est devenue un enfer pour nous peuple africain… A travers le jour les occidentaux nous exhibent de nouvelles formes ignobles d’exploitations en nous jetant les broutilles pour que les africains très peu soucieux du devenir de ce continent se tuent aux profits de leurs intérêts. La débauche… ! Au bord de la lagune Ebrié à Abidjan, les saboteurs des institutions de la Côte d’Ivoire indépendante massacrent les paisibles ivoiriens, pour une nouvelle forme de recolonisation. A quand, le deuil de la colonisation sera-t-il célébré dans ce continent… ?
En 2002, les ivoiriens, unis comme une seule âme et constituant donc une seule arme pour la sauvegarde des biens de leur pays, ont dénoncé la partialité des français dans la gestion de la crise qui les opposait à des rebelles venus de tous les coins et recoins du continent africain. Et aujourd’hui après plusieurs échecs de la gestion de cette crise, la France dévoile son vrai visage hypocrite et ‘’imbécile’’ pour paupériser le navire ivoire. En effet selon certaines estimations des exactions qui se déroulent dans le pays du feu Félix Houphouët Boigny, la France et son président dont la mission principale est de recoloniser les peuples de l’Afrique Francophone, ont transformé l’imbroglio politique ivoirien en un imbroglio sécuritaire. Les réalités sur le terrain portent des stigmates de combats visibles que cette communauté de vampires en l’occurrence la France famélique, livre aux peuples innocents ivoiriens. La cachette n’est plus la solution il faut tuer pour que la France et Sarkozy survivent… Pour la petite histoire contemporaine, après avoir répété dans la communion avant ce deuxième tour des élections présidentielles que « on est fatigué, et pourvu que le meilleur gagne », les Ivoiriens et Ivoiriennes en prenant leur courage à deux mains, ont laissé les émotions de côté et ont opté pour le retour de la paix dans leur pays. La période transitoire qui s’ouvrait avec ou sans l’un ou l’autre des Présidents n’était pas porteuse de paix.
C’est au contraire, la profusion de concepts importés qu’il y a lieu de mettre en opération. Il fallait « palabrer » avec les responsables, Alassane Ouattara, Henri Konan Bédié et Laurent Gbagbo pour un partage de pouvoir au cours d’une période transitoire. Cela de notre humble avis, devrait être la feuille de route de ceux-là, qui en voulant mordre la chaire de l’éléphant ivoirien, se sont cassés les dents sur l’os dur ivoirien qui est de Gbagbo Laurent « Woody » leur totem redoutablement redouté. Cette démarche, en ce qui concerne le partage du pouvoir, a été menée au Congo démocratique avec plus ou moins de succès. Il faut donc savoir que pour l’Afrique, dès lors que la fumeuse pardon fameuse démocratie occidentale de celui qui gagne « le cheval des blancs », parfois sans refléter la vérité des urnes, n’est pas reconnue par le peuple, le continent tout entier recule et les exactions de toutes espèces réapparaissent. Cette stratégie importée des occidentaux, leur permet de perpétuer la gestion de la post colonie et de la dépendance économique des pays Africains. Tous comme les pays occidentaux le continent Africain en général et en particulier la Côte d’ivoire, doit décider de ses relations extérieures, pour son indépendance économique.
Aujourd’hui les positions intransigeantes des rebelles modérément appelés force républicaine, relayées parfois par la Communauté internationale qui au regard des faiblesses des rebelles, est rentrée dans la guerre, au lieu de préserver son rôle d’arbitre et d’être la source première de la solution en Côte d’Ivoire, ont transformées cette dernière en problème. Dans ce cas, les solutions africaines de sortie de crise ne peuvent plus être considérées comme non-opérationnelles puisque la Communauté internationale, du fait de ses ingérences jamais ténébreuses, a failli, malgré tout l’argent englouti dans les élections, dans son action pour faire émerger la vérité des urnes en Côte d’Ivoire.
Pour éviter de plonger davantage le poumon économique sous régional, toutes proportions gardées, les dirigeants africains soucieux de l’avenir du peuple ivoirien tant pour la préservation de la paix, doivent cesser de copier des modèles importés de démocraties qui détruisent les équilibres dynamiques d’organisation de la cohésion sociale en Afrique.
Nous y reviendrons
Serge Olivier Stéphane