Fin de la crise ivoirienne :Déjà une accalmie sur les prix des produits de première nécessité au Mali

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La perspective de la reprise du corridor Bamako-Abidjan, suite au dénouement de la crise ivoirienne, a eu pour effet de calmer la montée vertigineuse des prix des denrées de grande consommation au Mali.

Le Mali, qui importe un volume important de marchandises de Côte d’Ivoire ; a ressenti de plein fouet les conséquences négatives de la crise postélectorales dans ce pays qui a pris avec la capture du président sortant, Laurent Gbagbo.

Du mois de décembre 2010 à mars 2011, les produits de grande consommation, tels que le riz, le sucre, l’huile, le lait en poudre, la farine, le savon et d’autres produits dérivés, ont atteint des seuils inhabituels de 750 F CFA pour le kilo de sucre, de 1.100 à 1.250 F CFA pour le litre d’huile et de 2.700 à 3.400 F CFA le kg pour le lait, selon les localités.

Aujourd’hui, note le journal, le marché renoue avec une certaine accalmie au grand soulagement des consommateurs qui avaient assez souffert de la flambée des prix qui ont quelque peu fléchi de Kayes (ouest) à Kidal (extrême-nord), selon les statistiques récentes de la Direction nationale du commerce et de la concurrence (DNCC).

Ces statistiques indiquent que le kilogramme de sucre est retombé à 600 et 650 F CFA le kilo à Kayes, Koulikoro, Sikasso, Gao et dans le district de Bamako contre 550 F CFA le kilo à Ségou, Mopti, Tombouctou et Kidal.

Pour le riz, le stock disponible est estimé à 30 jours de consommation et 55 jours pour la farine, 24 jours pour l’huile et 17 jours pour le lait.

Au plus fort de la crise ivoirienne, les opérateurs économiques avaient réorienté leurs importations sur les ports de Lomé, au Togo, Cotonou, au Bénin, Dakar, au Sénégal, Téma, au Ghana et Nouakchott, en Mauritanie.

Le contournement du port d’Abidjan engendre des coûts supplémentaires, notamment un surcoût des frais de transport qui se répercute sur les prix des produits sur les marchés.

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