Côte d''Ivoire: signature attendue d''un accord entre Gbagbo et la rébellion

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ABIDJAN (AFP) – vendredi 02 mars 2007 – 21h52 Le président ivoirien Laurent Gbagbo et le chef de la rébellion Guillaume Soro devraient signer ces tout prochains jours un premier accord dans le cadre de leur "dialogue direct" visant à débloquer le processus de paix ivoirien, a-t-on appris vendredi auprès de la rébellion. rn

"Les discussions sont terminées. L”accord devrait être signé ces prochains jours à Ouagadougou dès que le facilitateur (le président burkinabè Blaise Compaoré, ndlr) l”aura décidé", a déclaré en début de soirée à l”AFP un porte-parole de la rébellion des Forces Nouvelles (FN), Alain Lobognon.

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L”accord pourrait être signé par MM. Gbagbo et Soro dès samedi à Ouagadougou, selon certaines sources proches du dossier.

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"Nous sommes parvenus à un accord qui arrange toute le monde", a ajouté M. Lobognon, sans donner plus de précision.

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Aucune information n”a filtré sur le contenu de cet accord, qui devrait aborder des questions qui ont jusqu”ici profondément divisé le camp présidentiel et la rébellion et paralysé le processus de paix, comme l”identification des populations en vue des élections, le désarmement ou la restructuration des forces armées.

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Selon plusieurs diplomates, les discussions de Ouagadougou ont également évoqué un prochain départ du Premier ministre, Charles Konan Banny, que M. Gbagbo souhaite voir remplacé par Guillaume Soro.

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Réuni vendredi à Abidjan, le Groupe de travail international (GTI) sur la Côte d”Ivoire s”est contenté d”"encourager" le président Compaoré à poursuivre ses efforts" pour "parvenir dès que possible, à un accord susceptible de relancer le processus de paix".

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Lors de sa dernière réunion, le 12 janvier, le GTI, qui représente la communauté internationale, avait constaté l”"impasse totale" du processus de paix encadré par la résolution 1721 de l”ONU adoptée en novembre 2006.

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Faute d”alternative, il avait invité les dirigeants ivoiriens à dénouer eux-mêmes la crise et appuyé le principe du "dialogue direct" proposé en décembre par M. Gbagbo à M. Soro, à condition qu”il serve les objectifs de la 1721, qui prévoit notamment des élections avant la fin octobre 2007.

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Vendredi, le GTI s”est "félicité" du fait que "le dialogue direct traite des questions fondamentales figurant dans la résolution 1721, notamment l”identification en vue des élections, la restructuration de l”armée, le désarmement et le redéploiement de l”administration.

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Il a enfin souligné que ce dialogue, qui "doit permettre de normaliser la situation en Côte d”Ivoire", "ne pourra faciliter le règlement de la crise" que "si les signataires" honorent tous leurs engagements "de bonne foi".

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Présente vendredi au GTI, la ministre française déléguée à la Coopération, Brigitte Girardin, avait souhaité jeudi que les discussions de Ouagadougou permettent de "trouver les modalités concrètes pour amener la Côte d”Ivoire à des élections démocratiques".

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Le processus de paix ivoirien vise à terme à réunifier un pays coupé en deux depuis une tentative de coup d”Etat des FN contre M. Gbagbo. Le président ivoirien, élu en 2000, contrôle toujours la moitié sud du pays, alors que le nord est aux mains des FN.

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Les deux camps, qui ont cessé les hostilités armées à la fin 2004, sont séparés au milieu du pays par une "zone de confiance" où 7.000 casques bleus de l”ONU et 3.500 soldats français de l”opération Licorne sont chargés de faire respecter le cessez-le-feu.

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Source: AFP

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