CPI : Que reproche t- on à Laurent Gbagbo et à Charles Blé Goudé?

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L'ex-président ivoirien Laurent Gbagbo a plaidé non coupable aux accusations de crimes contre l'humanité, au premier jour de son procès devant la CPI, jeudi 28 janvier 2016. © REUTERS/Peter Dejong

Les faits : Selon les juges de la CPI (cour pénale internationale), ils sont accusés de quatre chefs de crimes contre l’humanité, y compris assassinat, viol, et d’autres actes inhumains ou dans l’alternative de tentative d’assassinat et de persécution. Les crimes en question auraient été commis dans la capitale ivoirienne, Abidjan, au cours d’une marche pro- Ouattara, à une manifestation de femmes et dans une zone densément peuplée de la ville. Ces faits remontent de décembre 2010 à Avril 2011. Depuis le début de leurs procès, Blé Goudé et son mentor, ne cessent de clamer leur innocence, en s’expliquant à des juges qui semblent être en mission de les coller des accusations dans le dessein de les envoyé en taule pour le restant de leurs jours. En tout cas, c’est ce que les défenseurs des deux accusés de marques, prétendent et ne manquent pas d’arguments pour corroborer cette hypothèse. En tout état de cause, les deux accusés peuvent remercier leurs avocats, puisqu’ils se défendent si bien en apportant des éléments de réponses à toutes les questions posées à eux par les juges de la cours. Comme ça, ils n’auront pas à s’acquitter des honoraires qu’ils doivent à leurs avocats. Les faits sont têtus, dit-on, 5 ans de détention déjà, les juges de cette cour, peinent à prouver la culpabilité effective et sans ambages, de Blé Goudé et de son mentor qui ont accepté d’ester devant la CPI, qui fait l’objet d’un désaveu, sans précédent, depuis qu’elle a ouvert ses portes. Aujourd’hui ce n’est pas les velléités de quitter cette mascarade d’un autre âge, qui manquent. Certains s’accordent à dire, que cette cour fut érigée, dans le simple but de juger les chefs d’États africains, du moins, ceux qui paraissent tonitruants, et constituants un danger pour les relations, entre la France et ses anciennes colonies. Certes, certains de nos chefs d’États, plongent leurs pays dans un état chaotique, à cause de leur déloyauté et manque de sentiment nationaliste. Cela a pour corollaires, corruption, délinquance financière, népotisme, mal gouvernance, mais aussi et surtout, par leur attachement à l’impunité. Tous ces maux, constituent un terreau pour les insurrections populaires, les conflits fratricides et autres tensions sociales, pouvant sérieusement plonger le pays, dans un état retard incommensurable. Oui, pour une justice internationale, juste et équilibrée sans discrimination à cause de l’appartenance raciale, ethnique ou de confession religieuse. Non, à une justice injuste, taillée sur mesure pour habiller que les africains. Mon plaidoyer, ne vise pas, à faire le procès à un tel ou une telle, ni à dédouaner un tel ou une telle, mais plutôt à tirer sur la sonnette d’alarme, afin que cesse ce cirque qui n’a que trop durer. Sans cette réforme du cadre organique en matière de justice internationale, il est impérieux voire salutaire, pour nos dirigeants de mettre fin à cette nébuleuse létale, qui sert de moyens de pressions sur l’Afrique et les africains, afin de les maintenir dans l’asservissement et la dépendance. Que vaut, une nation, dépourvue de toutes ces prérogatives et marques de souveraineté ? L’Afrique dominée économiquement, déstabilisée, menacée, trimballée et humiliée, par la faute de certains de ses fils qui n’hésitent pas à pactiser avec le diable, dans le seul but, d’assouvir, leurs propres intérêts égoïstes en copinant avec l’Occident au grand dam de L’Afrique. Si Laurent Gbagbo et Blé Goudé sont coupables de ce qu’on leurs reprochent, qu’ils soient rendus à l’Afrique pour qu’ils soient jugés ou qu’on leurs accordent un non-lieu, pour la simple raison qu’ils sont victimes d’un complot fomenté par la France avec la coopération indéfectible de cette communauté internationale et de son successeur, qui aurait dit, tout dernièrement, lors d’une visite d’État en France, qu’il n’enverrait plus d’ivoirien à la CPI. N’est-ce pas là, un aveu et un sentiment de regret qu’il magnifie à la face du monde? En tout état de cause, si l’on devait situer les responsabilités lors de cette crise post électoral, les barres de la seule CPI, ne suffiraient pas pour contenir les accusés, car, pro-Gbagbo et pro ADO, sont à mesure, d’apporter la preuve de culpabilité des deux camps confondus. Force est de constater que les juges en charge de cette affaire, tentent mordicus de rendre justice ex nihilo, depuis le début de ce procès, d’où son intransigeance et son ambivalence à trancher. Vivement le retrait de l’Afrique de cette CPI qui créée plus de problèmes qu’elle n’en résous…

Sory Ibrahima Diabakaté

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1 commentaire

  1. Pensez bien que les familles des africains detenus à la Haye n’ont presque pas les moyens
    financiers d’aller toujours visiter leurs proches sans se ruiner financièrement.
    Devront ils louer un appartement aux pays bas ou aller une fois par mois les visiter?
    Ça n’a pas de sens.
    les africains qui sont coupables de crimes doivent ètre jugés en afrique et Basta!

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