Reuters/Lucas Jackson
Deux jours après la tentative de putsch manquée entreprise en l’absence du chef de l’Etat, le président Yahya Jammeh dément la participation de l’armée et accuse des « puissances » étrangères d’être responsables de l’attaque, dans un deuxième discours à la nation. Hier, Yahya Jammeh avait fermement mis en garde « ceux qui prônent un changement de régime par la violence ». Plusieurs dizaines de civils et militaires ont été arrêtés.
Il s’agit de la deuxième adresse du président Yahya Jammeh à ses compatriotes depuis la tentative manquée de coup d’Etat.
Il y affirme que le coup d’Etat manqué de mardi est le fait d’un « groupe de terroristes soutenus par des puissances » étrangères, de « dissidents basés aux Etats-Unis, en Allemagne et au Royaume-Uni ». « Certaines de leurs armes ont été fabriquées aux Etats-Unis », a-t-il déclaré.
Une rhétorique classique chez le président gambien, mais qui souligne là qu’il nie l’implication de militaires gambiens dans cette tentative de prendre le pouvoir. « Il n’y a eu aucune participation des forces armées de Gambie », a martelé Yahya Jammeh.
Lors de sa première déclaration publique, hier, Yahya Jammeh s’était montré très menaçant : sans citer de nom, ni ouvertement commenter les événements de la veille, il avait lancé une mise en garde à « ceux qui prônent et parrainent un changement de régime par la violence», qui « le paieront cher », a-t-il souligné.
L’identité et les objectifs des assaillants restent donc en partie inconnus. Selon un officier de l’armée, les attaquants étaient commandés par un ancien capitaine déserteur du nom de Lamin Sanneh, qui a été tué dans les affrontements.
Par RFI
@1FILSDUMALIBA.Bonne année 2015!Je comprends bien ton point de vue, mais si on dégage ces “régimes dictatoriaux” et que la place soit occupée après par des POLITICIENS VEREUX (comme ce fut le cas au Mali),le peuple ne verra que du feu! Loin de moi l’idée de soutenir la dictature mais si c’est pour aboutir au même résultat qu’en Libye, en Afganistan, au Mali (pendant les 23 premières années après mars 91′): “ta tè mènè wa shishi tè bo: de la corruption à gogo jusqu’à ce que le pays tombe aux mains des djihadistes… non merci! 👿
@sambou merci, Je suis d’accord avec toi que le plus grand probleme et les coups ne sont toujours la bonne solution et ces assoiffés de pouvoir et d’argent croient que le pouvoir presidentiel est leur heritage, donc etrenel pour eux. Après le père, le fils et le fils du fils etc…
Negocier aussi avec pour une retraite dorée au sommet d’une organization sans un peu de justice aussi me semble aussi injuste. Je dirais que la solution ne pourra venir que notre reveil et eviter de voter aveuglement juste par habitude, attachment…au lieu de bien reflechir et choisir le bon candidat dans toutes les elections. Au plaisir et bonne année 2015.
La prochaine sera la meilleure, j’espere bien pour mes freres et souers gambiens.Les regime dictatoriaux sans precedent nous n’en voulons plus en Afrique.
Degagez, degagez et encore degagez tous les malades mentaux, les Paul Biya, Jammeh yahya etc…, sinon le jour ou le peuple mettra ses mains sur vous alors ca serait trop tard pour vous.
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