Au Burkina Faso, cela fait six jours, ce samedi 29 janvier, qu’il y a eu lieu le coup d’État. La vie suit son cours dans la capitale burkinabé et une normalisation se fait également sentir du côté des partis politiques. Au lendemain de l’allocution du lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba promettant notamment de consulter les Forces vives de la nation pour établir une feuille de route et donc vraisemblablement une transition, les partis politiques se disent disponibles.
Au parti de Blaise Compaoré, resté 27 ans au pouvoir entre deux putschs, on affirme avoir prévenu la Cédéao et l’ONU, dès novembre, qu’un changement brutal de régime risquait fort de survenir au Burkina, dans les semaines suivantes, rapporte notre envoyé spécial à Ouagadougou, Pierre Pinto.
La Cédéao a donc beau jeu de jouer les médecins après la mort, estime Boubacar Sanou, vice-président du CDP qui entend désormais aller de l’avant et participer à la future transition : « La seule et unique manière d’accéder au pouvoir, c’est par les urnes, mais il peut y avoir des circonstances qui peuvent justifier une autre manière d’accéder au pouvoir et dans le cas burkinabè, nous étions pratiquement une sorte de déstructuration de l’État et il fallait effectivement trouver une solution, et rapidement. Nous ne pouvons donc qu’en prendre acte et voir comment on va les accompagner. »
Du côté du parti du président déchu, Roch Kaboré, on condamne le putsch évidemment, mais surtout pour la forme. Pas question en effet de rester en retrait du processus, indique Lassané Sawadogo, secrétaire exécutif du MPP : « Nous avons deux préoccupations majeures. La première préoccupation, c’est le rétablissement de l’ordre démocratique dans notre pays. La deuxième préoccupation, c’est d’éviter qu’il y ait un effondrement de notre pays. C’est un pays qui est très vulnérable de par le terrorisme, de par les conséquences du terrorisme et nous avons l’obligation de travailler ensemble, main dans la main. Donc il n’est pas question, pour nous, de boycotter quoi que ce soit. Nous sommes même convaincus que c’est à travers le dialogue que nous allons pouvoir trouver des réponses à certaines questions. »
Soutien des Burkinabè au MPSR
Depuis le coup d’État, des voix s’élèvent pour critiquer l’ancien pouvoir en place. Les Burkinabè sont nombreux à montrer leur soutien au Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR), qui dirige désormais le pays. Vendredi 28 janvier, l’heure était au rassemblement pour un millier d’organisations de la société civile à travers le Burkina. Le mouvement appelle la junte au pouvoir à rester à l’écoute du peuple. Pour eux, les sanctions de la communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest sont incompréhensibles.
Dans cette salle surchauffée d’environ 200 personnes tous ceux qui étaient présents étaient partisans et soutenaient le MPSR, dirigé par le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba qui a renversé le pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré, nous rapportait notre envoyé spécial à Ouagadougou, Peter Sassou Dogbé.
Pour Hervé Ouattara, membre du mouvement populaire Sauvons le Burkina, c’est l’œuvre de tous les burkinabè : « Ce qui s’est passé n’est pas seulement l’affaire d’un groupuscule. C’est porté par toute une nation, c’est porté par tout un peuple et nous comptons – quelles que soient les difficultés – relever le défi parce que nous l’avons voulu et nous allons nous battre pour que le Burkina ne sombre pas ». Le gouvernement déchu a manqué d’innovation, s’est empêtré dans la corruption et la mal gouvernance, a-t-il conclu.
Pour d’autres membres de l’initiative populaire, la Cédéao doit parler au nom des peuples. Le mouvement populaire appelle à un rassemblement à travers tout le pays pour soutenir la junte au pouvoir et demande à la Cédéao de rester à l’écoute « du peuple qui s’assume ».
Monsieur Kankan,
Vous écrivez que “La question primordiale dans la gouvernance du Burkina Faso est de savoir si le gouvernement continue à poursuivre la démocratie occidentale caucasienne qui victimise la majorité du peuple burkinabé”.
Vous faites là une grosse erruer d’interprétation. Alors permettez moi de vous rappeler que depuis l’indépendance du Burkina Faso , ce pays, en soixante-et-un ans d’indépendance, a été dirigé par les militaires pendant quarante-sept ans.
Ce n’est pas spécialement un modèle de démocratie occidentale caucasienne.
Une remarque est cependant à faire et elle porte sur la période Sankara. Cet officier parvenu au sommet de l’état à l’issue d’un putsch a effectué un travail de justice sociale absolument remarquable. Il a su conduire une politique d’émancipation nationale, de développement du pays, de lutte contre la corruption ou encore de libération des femmes. Il a voulu également le changement du nom de Haute-Volta issu de la colonisation en un nom issu de la tradition africaine : Burkina Faso, le pays des hommes intègres. Malheureusement cette politique volontariste s’est également appuyée sur la répression de certains syndicats ou organisations politiques rivales, le rejet des organisations traditionnelles.
Gageons que la nouvelle junte qui a pris le pouvoir saura reprendre tout le bon de l’action de Thomas Sankara sans tomber dans les travers qui ont suivi.
Maintenant l’armée burkinabé doit très rapidement prendre le contrôler de ressource gouvernemental dans tout le domaine avant que les ennemis intérieur profitent à cette reprise de pouvoir par l’armée pour mettre encore le pays (déjà fragilisé par des terroristes) dans le difficulté.
Nous espérons que cette reprise de pouvoir par l’armée burkinabé va changer la donne, notamment sur la crise sécuritaire et autres.
Maintenant la rigolade est terminé, l’armée doit se donner des moyens nécessaires pour ramener la paix dans le Burkina Faso.
L’armée Burkinabé ne doit communiquer aucune date dans l’immédiat à qui que ce soit pour laquelle elle va rendre le pouvoir à un civile avant d’examiner ses objectifs, combien de temps il le faut pour remettre le Pays sur pied.
Il faudra que l’armée cherche très rapidement des partenaires fiables pour l’aider à relever le défi sécuritaire puisque, selon moi, le burina seul n y arrivera pas car la situation est assez complexe.
Je suis Malien, mais nous sommes dans le même bateau, et si le bateau coule, nous allons couler tous ensemble que Dieu nous le préserve.
Nous vous souhaitons que de succès.
Nous espérons que le peuple burkinabé sera à vos côtés pour vous soutenir dans ce combat, c’est un chemin difficile, mais nécessaire pour la survie du pays, vous devez regarder qu’une chose, les intérêts de peuple Burkinabé, et vous devez être prêts pour le défendre quelqu’en soit le prix à payer.
Overriding issue in Burkina Faso governance is do government continue to pursue Caucasian western democracy that victimize majority of people of Burkina Faso or do government of Burkina Faso govern by Greater Good of one party African democracy that even with change in leadership prohibit corruption with impunity plus have mechanism in place to swiftly manage it, maintain practical plus timely pursuit of essential plus vital goals regardless of who lead, is cost efficient to manage plus feature feasible world class modern living development in efficient plus productive steps plus stages, great security against terrorists/ jahadists/violent criminals plus world class educating in academics plus trade skills.
One party African democracy as set forth here plus is feasible should be reliable direction Burkina Faso government take. Anything less is far below what people of Burkina Faso deserve. We should no longer pursue methods of governance that offer us to exploitation by clever foreigners.
Henry Author Price Jr aka Kankan
Comments are closed.