ABIDJAN (Xinhua) – La Côte d’Ivoire connait ces derniers jours un regain de tension marqué par des attaques d’inconnus armés contre des sites militaires et civils, et les partisans de l’ancien président Laurent Gbagbo et ceux du président Alassane Ouattara se rejettent la responsabilité de ces violences.
Suite à la série d’attaques contre des casernes militaires qui ont fait au moins 11 morts parmi les soldats ivoiriens, plusieurs proches du président ivoirien Alassane Ouattara dont le ministre ivoirien Hamed Bakayoko ont pointé un doigt accusateur sur les pro-Gbagbo, soupçonnant ceux-ci de vouloir saboter le travail du pouvoir Ouattara.
“Le pouvoir doit arrêter de nous culpabiliser. Nous condamnons ces agissements et nous rappelons que nous avons choisi la transition pacifique comme mode d’accession au pouvoir”, a rétorqué le président intérimaire du Front populaire ivoirien (FPI, parti de Laurent Gbagbo), Oureto Miaka.
APRES LES SITES MILITAIRES, DES SITES CIVILS
Après les sites militaires d’Abidjan, d’Abengourou et de Dabou, des sites civils, notamment le siège du FPI et les locaux du groupe de presse Cyclone (pro-Gbagbo) ont été la cible d’inconnus armés.
“Les assaillants sont des pro-Ouattara, on les connaît, il y en a que nous avons reconnus”, a déclaré le secrétaire général du FPI Laurent Akoun à des journalistes, après l’incident au siège de son parti.
Le Rassemblement des républicains (RDR, parti de Ouattara) a aussitôt réagi à l’accusation, qualifiant celle-ci de mensonge.
“On n’a pas encore mené d’investigations. En pareille situation, il faut d’abord attendre les résultats de l’enquête”, a déclaré le porte-parole de ce parti, Joel Nguessan.
De l’avis de celui-ci, le FPI pourrait faire un “montage” afin de passer pour la victime.
La situation sécuritaire en Côte d’Ivoire préoccupe les populations gagnées par l’inquiétude au regard d’une escalade de la violence.
Après s’être accusés mutuellement, les deux camps politiques ont condamné les différentes agressions et exhorté le gouvernement à retrouver les auteurs des attaques pour les sanctionner conformément à la loi.
XINHUA – 20/08/2012
AG IBRAHIM 18 Juin 2012
ETAT AZAWAD, PERIL DU PEUPLE TOUAREG
PEUPLE TOUAREG, ON NOUS MENT. CEUX QUI PRETENDENT ETRE NOS LEADERS NE NOUS DISENT PAS LA VERITE ET NOUS CACHENT LA REALITE. LE COMBAT QU’ILS PRETENDENT MENER AU NOM DE L’EDIFICATION D’UN ETAT AZAWAD EST UN COMBAT ILEGITIME, ILLEGAL ET SANS AVENIR PUISQU’IL NE REPOSE SUR AUCUN FONDEMENT.
L’AZAWAD N’EXITE PAS GEOGRAPHIQUEMENT (EN TOUT CAS PAS TEL QU’IL NOUS EST PRESENTE) ET IL NE PEUT EXITER NI EN TANT QU’ETAT ENCORE MOINS EN TANT QUE NATION. NOUS SOMMES DES MALIENS, NOUS AVONS TOUJOURS VECU EN PAIX ET EN HARMONIE AVEC CEUX AVEC QUI NOUS PARTAGEONS L’APPARTENANCE ET L’ATTACHEMENT A CE TERRITOIRE C’EST A DIRE LES SONHRAI, LES ARABES, LES PEUHLS, LES BOZOS, BELLAH ETC…A SUPPOSER MEME QUE NOUS PARVENIONS A ARRACHER CETTE INDEPENDANCE ET QUE CELA SOIT ACCEPTEE PAR LE MALI ET LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE COMME UNE SITUATION DE FAIT, IL FAUT S’ATTENDRE A CE QUE LES SONHRAI, LES PEUHLS, LES BOZOS ETC… EUX AUSSI SE SOULEVENT POUR NOUS COMBATTRE ET NOUS CHASSER DE CES TERRES CAR, ILS SONT AUSSI ORIGINAIRE DE CES ZONES ET AUJOURD’HUI PRET DE 20 FOIS PLUS NOMBREUX QUE NOUS LES TOUAREGS; SI NOUS AVONS EU NOS ARMES, ILS PEUVENT AUSSI AVOIR LEURS ARMES. SI NOUS AVONS DES AMIS, ILS AURONT AUSSI LEURS AMIS. SI NOUS AVONS NOTRE MOTIVATION ET NOTRE COURAGE, ILS AURONT AUSSI LES LEURS ETC…
AU FINISH, NE NOUS VOILONS PAS LA FACE, NOUS SERONS EXTERMINES ET LE TEMPS QUE LA COMMUNAUTE INTERNATIONALE INTERVIENNE, CE SERA TROP TARD ET MEME SI ELLE INTERVIENT, NOUS SERIONS PAR LA SUITE CONTRAINTS DE RENONCER DEFINITIVEMENT A CE TERRITOIRE. NOUS SERONS ALORS DES EXILES, DES APATRIDES. NOUS NE POURRIONS PLUS JAMAIS CONSTRUIRE, EN TOUT CAS SUR PLUSIEURS GENERATIONS.
MON DERNIER MOT EST QUE TOUT CE QUE NOUS GAGNERONS AVEC “AZAWAD” NE SERA QUE MASSACRE, BAINS DE SANG, RUINES, DESOLATION, EXODE MASSIVE ET MISERE HUMAINE POUR NOUS MEMES ET NOS VOISINS DE TOUT TEMPS,
MAIS AVEC LE MALI, NOUS AVONS TOUT A GAGNER, A CONDITION QUE NOUS ACCEPTIONS DE FAIRE PARTIE DE CETTE GRANDE NATION ET QUE NOUS ACCORDIONS NOTRE MODE DE VIE AUX EXIGENCES DU MONDE MODERNE
A BON ENTENDEUR, SALUT
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