Côte d’Ivoire : l’acquittement de Laurent Gbagbo par la CPI rebat les cartes politiques

« La vérité s’impose »
Dans la joie qui s’exprime, il y a une part de revanche sur l’histoire. Sur la rébellion déclenchée en 2002 contre le pouvoir qu’occupait M. Gbagbo et assimilée, par ses partisans, à une agression étrangère. Sur la guerre quasi-ouverte avec Paris. Sur l’affront qu’a représenté son arrestation en avril 2011 par les troupes ralliées à Alassane Ouattara, président élu, et appuyées par l’armée française, suivie de son transfert sept mois plus tard devant la justice internationale qui le poursuit pour crimes contre l’humanité. Revanche enfin sur la justice qui, en Côte d’Ivoire, s’applique à une seule partie au conflit lorsque l’autre s’octroie tous les postes de pouvoir.Quelle est votre réaction ?






