Le président ivoirien Alassane Ouattara a réagi au lancement, par la justice militaire du Burkina Faso, vendredi dernier, d’un mandat d’arrêt contre le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro. Un mandat d’arrêt international qui a été émis dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat raté du 17 septembre, et particulièrement sur une écoute téléphonique publiée récemment dans la presse, révélant une conversation compromettante entre deux hommes, que certains identifient comme étant Guillaume Soro et l’ancien ministre des Affaires étrangères burkinabè, Djibril Bassolé.
Ce mardi matin, c’est par un communiqué laconique que la présidence ivoirienne a exprimé sa protestation. Elle « s’étonne d’un mandat d’arrêt émis au mépris des règles et des us et coutumes en la matière ». En Côte d’Ivoire, Guillaume Soro n’est pas n’importe qui. L’ancien Premier ministre, figure majeure de la vie politique ivoirienne depuis plus de dix ans, est actuellement le numéro 2 de l’appareil d’Etat. Un mandat d’arrêt contre lui est donc un geste fort.
Les Burkinabe sont B-E-T-E-S de nature. Regardez un peu leur histoire.
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