Une opération de charme en direction d’institutions financières mais aussi de groupes privés de capitaux européens, américain et moyen orientaux. Pour cet ambitieux programme d’investissement, le président ivoirien n’a pas trouvé meilleur point de ralliement de ces bailleurs de fonds que Paris. Le succès d’une telle opération constituera, indubitablement, une autre victoire d’ADO sur le terrain économique qui est son champ de prédilection, ce qui lui marche le plus. Mais aussi la preuve que la France reste une alliée sûre et le lieu idéal où la Côte d’Ivoire peut vendre ses atouts et obtenir les appuis financiers nécessaires pour ses ambitions de développement.
Malgré les couacs de la machine de réconciliation nationale, la machine de la relance économique de l’éléphant d’Afrique semble bien sur les rails. Alassane Ouattara et son gouvernement prévoient une croissance de 9% en 2013. Ce qui suppose une sacrée mobilisation de ressources financières, mais aussi et surtout de toutes les forces vives, de tous les bords politiques, que compte ce pays au potentiel jamais démenti. Espérons que les milliards de dollar qui font courir ADO à Paris permettront à tous les Ivoiriens de regarder enfin dans la même direction.
Bark Biiga
Fasozine