Cissé Ibrahima Bacongo, le secrétaire exécutif du Rhdp, le parti au pouvoir en Côte d’Ivoire, a assuré ce jeudi 25 avril 2024, que le président Alassane Ouattara sera candidat à l’élection présidentielle d’octobre 2025.
« Notre candidat, qui ne fait l’ombre d’aucun doute, le président Alassane Ouattara, a un leadership gagnant qui est reconnu ici en Côte d’Ivoire, y compris par ses adversaires mais aussi et surtout à l’étranger », a déclaré M. Cissé Bacongo, face à la presse.
Selon M. Bacongo, le Rhdp dont le président est Alassane Ouattara, compte « gagner l’élection présidentielle de 2025 au 1er tour, avec un score sans appel. Pour nous, une telle victoire n’est pas une vue d’esprit, parce qu’elle est à notre portée ».
Il a soutenu que son bilan à la tête de la Côte d’Ivoire depuis son accession au pouvoir, en 2011, « fait rêver le monde entier ». En vue de maintenir son dynamisme et se mettre en ordre de bataille, le Rhdp a entrepris des réformes, avec le renouvellement des bureaux des structures spécialisées.
Au cours de la conférence de presse, M. Bacongo s’est prononcé sur la radiation de l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, de la liste électorale. Pour lui, c’est un « faux combat qu’on veut imposer » au Rhdp, car il s’agit d’une affaire de justice.
Condamné à 20 ans de prison dans l’affaire de « braquage de la Bceao », lors de la crise postélectorale ivoirienne de 2010-2011, Laurent Gbagbo a été radié de la liste électorale, conformément aux dispositions du Code électoral.
Désigné en mars dernier par son parti politique, le PPA-CI (opposition), comme candidat à l’élection présidentielle de 2025, l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, a toutefois accepté de porter le flambeau pour ces prochaines joutes électorales.
« Alors, annoncer que l’on va être candidat coûte que coûte, est un discours qui peut créer des problèmes (car) nous avons entendu on gagne ou on gagne », a lancé M. Bacongo, en allusion aux déclarations du parti de Laurent Gbagbo.
Il a, ensuite, laissera entendre que « Laurent Gbagbo sait qu’il n’est plus électeur. Donc, il n’est plus susceptible de candidater à un quelconque poste électif dans notre pays, jusqu’à nouvel ordre. Et sa formation politique le sait aussi ».
« Quand j’écoute Laurent Gbagbo et ses partisans, j’ai de la compassion pour lui, car j’ai l’impression que Laurent Gbagbo vit dans un monde virtuel. Sa place, c’est d’être un opposant professionnel, ce qu’il n’aurait jamais cessé d’être », a-t-il martelé.
Pour Cissé Bacongo, l’ex-président ivoirien « excelle dans l’opposition, il brille, mais au pouvoir il nous envoie dans les abîmes ». Il a prévenu que « ce n’est pas en allant dans la rue que Alassane Ouattara va céder », il gagnerait à parler au chef de l’Etat qui pourrait initier un projet de loi d’amnistie.
Cissé Bacongo a insisté que Alassane Ouattara « est à la tête de notre parti, et notre parti considère qu’il est le candidat. S’il y en a qui rêvent de choisir un candidat à notre place, ils peuvent continuer de rêver (et d’ajouter) pourquoi laisser la solution pour aller se créer des problèmes ».
AP/APA
Ce qui reste certain, il n’est pas immortel, il a 82ans et il ira un jour sans aucune équivoque, d’autres jeunes viendrons et ainsi de suite. Ainsi va la vie
Que vive le 4eme mandat, que vive la dictature démocratique d’Alassane Ouattara le sous-préfet de Paris et le grand prince de la FRANCEDEAO.