Au moment où l’ambassadeur du Mali en Côte d’Ivoire, le célèbre ‘’ juge anti corruption’’ d’alors Amadou Ousmane TOURE, plie bagages pour rentrer au bercail, en vue piloter le Bureau du Vérificateur Général, la situation devient de plus en plus critique pour nos compatriotes vivant en Côte d’Ivoire. Notre correspondant nous affirme que plus de 100 maliens ont été tués depuis le lundi dernier, suite aux représailles des forces fidèles au couple sanguinaire Simone et Laurent GBAGBO.
Cependant, la limite vient d’être franchie par l’attaque perpétrée par les jeunes patriotes et soldats restés loyaux au Président sortant.
Les Maliens qui se sont refugiés dans les locaux de l’Ambassade vivent dans la précarité totale.
Dans la seule journée du mardi 29 mars dernier, dans l’ouest ivoirien ce sont 27 de nos compatriotes des femmes et enfants qui ont été massacrés.
Il était environ de 14 heures le vendredi 1er Avril à l’heure où les combats font rage entre les forces républicaines de Alassane OUATTARA et celles de Simone, qu’un groupe de militaires de Laurent décidèrent de s’attaquer à notre ambassade. Plusieurs coups de feu furent tirés sur la représentation diplomatique. Bilan, plusieurs blessés et un mort qui est un jeune né en 1989 et s’appelant Modibo TOURE.
Cependant, cette attaque est survenue quand des membres de la communauté malienne, sentant le danger venir, se sont résolus à faire appel aux forces de l’ONUCI débordées. Et soudain, des tirs éclatèrent en direction de l’immeuble abritant l’ambassade, dans laquelle plus de 2000 de nos compatriotes ont trouvé refuge depuis plusieurs jours déjà. Les provisions alimentaires faites sont arrivées à terme, et à cela s’ajoute un manque d’eau et d’électricité. C’est une véritable catastrophe humanitaire que les maliens sont entrain de vivre dans les locaux de l’ambassade. Il est urgent qu’ATT intervienne, un désastre se produit actuellement.
Au moment où nous mettons sous presse cette information, le corps sans vie du défunt Modibo est en état de putréfaction très avancé, dans les locaux de l’ambassade. Les refugiés maliens sur leur propre territoire malien, du moins diplomatiquement parlant, ne savent pas comment l’enterrer.
Bany ZAN