Côte d’Ivoire : SADI contre les manœuvres politiques bloquant le vote populaire

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Le parti Solidarité africaine pour la démocratie et l’indépendance a condamné les manœuvres politiques en Côte d’Ivoire visant à bloquer la sanction populaire et à confisquer le choix des Ivoiriens. Il a réitéré sa confiance au peuple ivoirien seul capable de relever les défis pour la paix et la sécurité. SADI a, aussi, condamné l’injonction des forces extérieures tendant à attiser les contradictions et à exacerber les risques de violence.

Le parti a manifesté sa volonté de s’impliquer dans toute solution qui respecte le peuple ivoirien dans sa quête quotidienne pour la paix. Il a lancé un appel aux forces politiques sociales et syndicales de la Côte d’Ivoire afin qu’elles réalisent un sursaut collectif pour préserver la paix et la stabilité dans la sous région ouest africaine. Cette motion a été lue à la clôture du 3ème congrès ordinaire du Parti SADI, le 5 décembre dernier, dans la salle Miéru Ba de Ségou.

Un bureau politique de 9 membres dont Cheikh Oumar Sissoko est le président et Oumar Mariko, le secrétaire général chargé des relations extérieures, a été présenté aux délégués venus de : Kayes, Diema, Keniéba, Kita, Kolokani, Sikasso, Bougouni, Kadiolo, Kolondiéba, Koutiala, Yanfolila, Yorosso, Ségou, Baroueli, Bla, Macina, Niono, San, Tominian, Mopti, Bandiagara, Bankass, Djenné, Douentza, Koro, Tenenkou, Youwarou, Tombouctou, Diré, Goundam, Gourma Rharouss, Niafunké, Gao, Ansongo, Bourem, Kidal, Abeibara, Tessalit, Tinessako, Communes I, II, III IV, V et VI du district de Bamako. Concernant les antennes extérieures, les délégués étaient venus de France, Libye, RDC, Côte d’Ivoire et Espagne. Plusieurs partis politiques de l’extérieur étaient invités.

 Au niveau national, les partis politiques : PIDS, ADEMA, RPM, PARENA, URD, PSP, MPR, UM-RDA, CODEM, MIRIA, CNID, PDES, étaient conviés. Les listes des membres du comité central, de la commission de contrôle et de la commission de conciliation et d’arbitrage, aussi, ont été lues. Le président du parti, Cheikh Oumar Sissoko, dont le discours  a été lu pendant qu’il se trouvait encore en Côte d’Ivoire, à cause de la fermeture des aéroports, a indiqué : ‘’Après 50 ans d’indépendance, notre pays, le Mali, se trouve aujourd’hui dans une situation désastreuse sur les plans économique, social, politique et culturel. Il n’a pas cessé de plonger dans le peloton de queue des pays les plus pauvres. Le rapport du PNUD sur l’indice de développement humain-IDH- le classe : 175ème sur 177 pays en 2006 et 177ème sur 181 pays en 2010.

 ‘’ Le Mali, notre pays, a-t-il dit, est asphyxié par  le contrôle monétaire qui entrave sa capacité d’épargne et de financement, le fardeau de la dette extérieure, les accords de libre échange qui empêchent toute protection ou promotion de l’économie nationale, les programmes d’ajustement structurels. Pourtant, a-t-il reconnu, notre pays possède des atouts qui nous permettent de rebondir, d’ouvrir des perspectives nouvelles, de trouver des motivations, des capacités et l’énergie nécessaire pour ‘’ susciter et entretenir dans le cœur de tous ses enfants, femmes et hommes, de toutes catégories sociales et de tous âges, la confiance en eux-mêmes et de nouvelles espérances. ‘’ Le président du parti SADI a notamment précisé que le peuple malien peut édifier une économie nationale indépendante, prospère et moderne, à mesure de répondre aux objectifs de développement humain et social. Nous sommes capables, a-t-il ajouté, de créer suffisamment de richesse et de les redistribuer de manière juste et équitable pour en faire bénéficier toute la population, au lieu de laisser nos destinées entre les mains des concepteurs de la mondialisation et leurs relais.

   Baba Dembélé

 

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