Côte d’Ivoire :La guerre pour le contrôle de capitale a commencé

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Ce que l’on craignait tant est arrivé : la guerre civile ! Les deux camps se livrent désormais à des actes de tueries, de vols et de viols sur les partisans du camp en face. Les forces de l’ordre fideles à Gbagbo sont désormais prises pour cible par des individus armés dans le fief d’Alassane Ouattara. En clair, la guerre pour le contrôle de la capitale vient de commencer, autrement dit, la guerre civile.

Toutes les médiations dont la dernière en date est celle du PANEL des chefs d’Etat de l’U.A, n’auront donc conduit qu’à la guerre. L’Union Africaine et le président sud Africain Jacob Zuma en l’occurrence ne doivent pas être fiers d’eux-mêmes.

La situation s’en en effet suffisamment détériorée avec la récusation du président du Faso Blaise Compaoré par le camp Gbagbo et les manœuvres douteuses de M Jacob Zuma. Pour des raisons de convenance, le président sud africain devrait s’auto-récuser dès l’instant où Blaise Compaoré l’a été par le camp Gbagbo sur le base du soupçon. Et pour cause, le camp Alassane le soupçonnait lui également  d’être partisan. Il revenait à l’instance suprême de l’U.A de dissoudre le PANEL et d’explorer d’autres issues. 

Blaise Compaoré avait l’avantage de connaître à fond le dossier ivoirien contrairement aux autres membres du PANEL. Sa récusation sonne donc l’aboutissement d’un complot.

La réaction ne s’est pas fait attendre sur le terrain. Les forces nouvelles ont immédiatement lancé ce qu’il convient de qualifier de déclaration de guerre. La CEDEAO pour sa part tente  désormais  de reprendre « son dossier » qu’elle n’aura certainement pas dut confier à l’Union a    africaine. Les Etats-Unis rappellent leur engagement aux côtés de cette Communauté des Etats Ouest Africains…

Dans les rues d’Abidjan, c’est tout simplement l’affrontement. Les deux camps tenteront dans les jours qui suivent, d’étendre militairement les zones aujourd’hui sous son contrôle. Chacun, on s’en doute usera de la terreur pour asseoir son autorité sur les populations… Le point de non-retour !

B.S. Diarra

 

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