L’information ne souffre d’aucun doute. Le président Amadou Toumani Touré se rendra très prochainement à Alger, dans le cadre d’une visite d’autant importante qu’elle intervient dans un contexte d’insécurité aux frontières partagées par le Mali et l’Algérie. De source diplomatique, le séjour algérien du chef de l’État malien, à défaut d’intervenir cette semaine, sera effectué au plus tard à la fin Novembre.
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ATT et son homologue algérien en profiteront pour discuter essentiellement de la coopération entre deux pays ayant en commun un cheminement historique et partageant les mêmes défis socio-économiques. Histoire de réchauffer un partenariat jadis si exemplaire et célébré par des réunions mixtes entre officiels des deux États ? Quoi qu’il en soit, la visite du président malien en Algérie sera l’occasion de consolider des relations d’amitié et de fraternité quelque peu mises à mal par la crise du Nord-Mali, une situation pour la normalisation de laquelle les hautes autorités maliennes ont constamment sollicité une implication du chef de l’État algérien.
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Aujourd’hui encore, en dépit des perturbations et suspicions récemment survenues, l’Algérie fait figure d’allié privilégié et de préférence de Amadou Toumani Touré très enclin à la coopération panafricaine, à la recherche de solutions africaines aux équations de la sous-région. C’est pourquoi l’Algérie demeure toujours le principal pilier de la médiation dans le processus de libération des otages maliens par des ravisseurs touaregs dans la zone de Tinzewaten. Doit-on espérer par ailleurs que le séjour de ATT en algérien va consacrer un épilogue définitif de la crise ?
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