Maintenant qu’une nouvelle Constitution l’autorise à briguer un troisième mandat, il ne manquait plus au chef de l’État sortant Denis Sassou N’Guesso que le feu vert du parti au pouvoir.
C’est désormais acté. Le président Denis Sassou N’Guesso a été investi lundi soir par son parti, le Parti congolais du travail (PCT), comme candidat à l’élection présidentielle anticipée prévue le 20 mars prochain.
Pas une surprise
C’est la quatrième fois que le comité central du Parti congolais du travail désigne Denis Sassou N’Guesso candidat à une élection présidentielle. Après les élections de 1992, 2002 et 2009. « En faisant totalement confiance au président Denis Sassou N’Guesso, nous avons fait le bon et le meilleur choix », a déclaré le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo. « Camarade Denis Sassou N’Guesso, vous êtes investi sans avoir fait acte de candidature parce que les Congolais dans leur diversité vous portent et vous considèrent comme l’homme de la situation dans le contexte actuel du pays et de la sous-région », a-t-il lancé. La nouvelle Constitution congolaise adoptée en octobre lors d’un référendum boycotté par l’opposition permet au chef de l’État sortant, né en 1943, de se représenter, ce qui lui était interdit aux termes de la loi fondamentale adoptée en 2002. Le gouvernement a annoncé fin décembre sa volonté d’avancer au mois de mars la présidentielle dont le premier tour aurait normalement dû avoir lieu en juillet.
L’homme de la situation du PCT
« C’est le meilleur choix », a déclaré à la presse le secrétaire général du PCT, Pierre Ngolo, qui a présidé les travaux du comité d’investiture. « Nous avons fait le bon choix, le meilleur choix qui, dans les pays à tradition boursière, ferait s’envoler les Bourses, parce que les citoyens sont conscients, les investisseurs rassurés et l’économie sûre d’être dynamisée (…)
Pauvre Afrique
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