16 pays africains participant à la 10e conférence des présidents d’Assemblées nationales, de la Région Afrique, de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF), ont discuté jeudi et vendredi des sujets liés à la coopération interparlementaire, à la migration et au développement en Afrique.
A l’ouverture de la réunion jeudi, Dama Dramani, le président de l’Assemblée nationale togolaise, a souligné que la rencontre de Lomé va jeter un regard sur une question d’actualité, la migration et le développement.
Il a estimé qu’il s’agit d’un “sujet complexe dont la sensibilité s’est imposée” à tous les acteurs notamment les parlementaires, les gouvernements et les représentants de la société civile.
“Le débat parlementaire sur le phénomène de la migration aura atteint son objectif si des propositions réalistes et des recommandations idoines sont faites aux organes prévus et compétents, aux organismes nationaux ou internationaux spéciaux, pour la mise en place d’une politique migratoire à visage humain intégrée dans les processus nationaux, bilatéraux et internationaux de développement”, a ajouté M. Dramani.
Le président de l’Assemblée nationale togolaise s’est dit convaincu que les débats, au cours de la rencontre de Lomé, iront au-delà des discours ordinaires sur la question pour une meilleure prise de conscience du phénomène migratoire dans chaque pays africain membre de l’APF.
Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale de la Côte d’Ivoire, également premier vice-président de l’APF, a relevé que la rencontre de Lomé se tient dans un “contexte particulier”.
Il a fait état d’une “crise migratoire sans précédent” et est largement revenu sur le drame, en Lybie, des migrants de l’Afrique sub-saharienne qui a défrayé les chroniques ces derniers temps, suite à la publication d’une vidéo sur la réalité en Lybie.
Les pays participant à la rencontre de Lomé sont la Côte d’Ivoire, le Bénin, le Burkina-Faso, la Mauritanie, le Cameroun, le Mali, le Niger, la Guinée-Bissau, le Congo, le Sénégal, le Cap Vert, la République démocratique du Congo, la Burundi, le Tchad, le Madagascar et le Togo.
Que Paris libère d’abord Laurent Gbagbo PRISONNIER POLITIQUE à Paris!
Après on reparlera de l’hégémonie française en Afrique depuis au moins 1594, soit plus de 400 ans d’ésclavage!
http://dp.mariottini.free.fr/esclavage/france-negriere/france-negriere.htm
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