Classement Doing Business 2020 : Progrès impressionnant du Maroc

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Avec un score de 73,4 contre 71,02 l’année passée, le Maroc conserve son avance en Afrique du Nord et se classe au troisième rang des pays de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), derrière les Émirats arabes unis (16ème) et le Bahreïn (43ème), et devant l’Arabie saoudite (62ème), Oman (68ème), la Jordanie (75ème), le Qatar (77ème), la Tunisie (78ème), le Koweït (83ème) et l’Egypte (114ème). Au niveau africain, le rapport souligne que le Maroc conserve sa troisième position derrière l’île Maurice, qui se classe au 13ème rang mondial, le Rwanda (38ème), et devant le Kenya (56ème), l’Afrique du Sud (84ème), le Sénégal (123ème) et le Nigeria (131ème). Cette performance démontre la pertinence des choix économiques du Maroc et reflète la dynamique de cette économie Nord africaine basée sur la clarté de la vision de son leadership et les réformes en profondeur dans tous les domaines. Un bon exemple à suivre dans la sous région.

Dans l’édition 2020 du rapport sur l’environnement des affaires publié jeudi par la Banque mondiale, qui permet de mesurer l’attractivité d’un pays, le royaume se hisse au 53ème rang sur 190 pays, soit un bond de sept places par rapport au classement de 2019. Le Maroc se rapproche ainsi des 50 plus grandes économies mondiales grâce à une série de mesures et de réformes visant à dynamiser l’activité économique et entrepreneuriale. Elles sont principalement liées au développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, à la simplification et à la numérisation d’un ensemble de procédures administratives, et à la création de plate-formes électroniques pour les services et les guichets uniques, en accord avec le programme du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA), souligne un communiqué de la Primature du Maroc. Ces réformes, explique le communiqué, ont permis de renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d’établir le principe de transparence et de bonne gouvernance fondé sur les normes internationales dans ce domaine. En effet, « cette avancée marque un progrès significatif dans la réalisation de l’objectif du Maroc consistant à atteindre le top 50 des plus grandes économies du monde d’ici 2021 », indique dans le communiqué du Département du Chef du gouvernement.

Premier en Afrique du Nord

Avec un score de 73,4 contre 71,02 l’année passée, le Maroc conserve son avance en Afrique du Nord et se classe au troisième rang des pays de la région de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient (MENA), derrière les Émirats arabes unis (16ème) et le Bahreïn (43ème), et devant l’Arabie saoudite (62ème), Oman (68ème), la Jordanie (75ème), le Qatar (77ème), la Tunisie (78ème), le Koweït (83ème) et l’Egypte (114ème). Au niveau africain, le rapport souligne que le Maroc conserve sa troisième position derrière l’île Maurice, qui se classe au 13ème rang mondial, le Rwanda (38ème), et devant le Kenya (56ème), l’Afrique du Sud (84ème), le Sénégal (123ème) et le Nigeria (131ème). Cette performance du Maroc démontre la pertinence des choix économiques du Maroc et reflète la dynamique de cette économie Nord africaine basée sur la clarté de la vision de son leadership et les réformes en profondeur dans tous les domaines. Un bon exemple à suivre dans la sous région.

Dans le détail, le Maroc s’est amélioré dans six indicateurs, à savoir la gestion et délivrance des permis de construire avec une nouvelle version de la plate-forme électronique pour la gestion numérique des permis de construire, l’accès à l’électricité avec une meilleure connectivité du réseau électrique (34e au niveau mondial contre 59e l’année dernière), ou encore la réduction du taux de l’impôt sur les entreprises en adoptant un système progressif d’imposition des sociétés, qui a permis au Maroc d’atteindre le 24ème rang mondial de l’indice de performance fiscale. Le classement du pays dans l’Indice de protection des investisseurs minoritaires est passé de la 64ème place à la 37ème place, relève notamment le rapport qui note une amélioration dans l’exécution de contrats et la gestion de dossiers de passation de marchés en difficulté. Toutefois, une ombre au tableau persiste: l’absence de transparence sur les statistiques des transactions immobilières et des conflits fonciers. « Le Maroc a cessé de les publier », souligne la Banque mondiale. Dans cette perspective, d’autres réformes sont en cours d’élaboration, telles que la création d’un registre national de sûretés mobilières dans le cadre de la mise en œuvre de la loi relative aux sûretés mobilières, ce qui permettra aux PME d’avoir accès aux financements nécessaires et d’améliorer le classement du Maroc dans l’indice d’accès au financement, indique le communiqué de la Primature.

Le score positif du Maroc dans ce nouveau classement mondial est dû à l’adoption d’une série d’importantes mesures et réformes liées aux affaires et aux activités des entreprises marocaines, et qui s’inscrivent dans le cadre du programme de travail du Comité national de l’environnement des affaires (CNEA). Le secrétariat de ce Comité a également joué un rôle important dans la présentation aux experts de la Banque mondiale des réformes introduites pour améliorer le climat des affaires au Maroc, principalement liées au développement de cadres juridiques et réglementaires pour les entreprises, ainsi qu’à la simplification et à la numérisation d’un ensemble de procédures administratives liées au cycle de vie des affaires, outre la création de plateformes électroniques pour les services et des guichets uniques. Les réformes de la loi N° 17.95 relative aux sociétés anonymes et de la loi N° 5.96 sur la société en nom collectif, la société en commandite simple, la société en commandite par actions, la société à responsabilité limitée et la société en participation, figuraient parmi les réformes importantes entrées en vigueur au cours de l’année.

Ces réformes ont permis de renforcer la protection des investisseurs minoritaires et d’établir le principe de transparence et de bonne gouvernance fondé sur les normes internationales dans ce domaine. En conséquence, le classement du Maroc dans l’Indice de protection des investisseurs minoritaires est passé de la 64ème place à la 37ème place, remarque-t-on. Le classement marocain dans l’indice de raccordement au réseau électrique (34ème au niveau mondial contre 59 l’année dernière) s’est également amélioré grâce à la facilitation du raccordement électrique des entreprises à Casablanca à travers le lancement d’une plateforme électronique, baptisée « e-Raccordement » , pour le dépôt et le suivi des demandes de raccordement en moyenne tension et le développement de l’utilisation des postes de transformation préfabriqués. Le rapport de la Banque Mondiale évoque également une série d’autres réformes qui ont contribué à l’amélioration du climat des affaires au Maroc et de son classement international, parmi lesquelles on cite :

-La mise en place d’un système automatisé pour l’attribution des affaires aux juges et la publication de rapports sur la performance des tribunaux, ce qui a facilité l’exécution des contrats et a permis au Maroc d’atteindre le 60ème rang mondial;

-La mise en place d’un système de paiement électronique des redevances portuaires, la suppression des démarches de transit sur support papier et l’extension des heures de travail dans le port, ce qui a accéléré les opérations de commerce transfrontalier et propulsé le Maroc à la 58ème position mondiale;

Le rapport Doing Business cherche à mesurer les performances de 190 pays en matière de facilitation des affaires en évaluant la législation et les procédures administratives adoptées dans dix domaines différents du cycle de vie de l’entreprise, à savoir la création d’entreprises, le commerce transfrontalier, le paiement des taxes et impôts, les permis de construire, le raccordement à l’électricité, le transfert de propriété, l’accès au financement, l’exécution de contrats, la protection des investisseurs minoritaires, ainsi que la gestion de dossiers des entreprises en difficulté.

Les Secrets Bancaires

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