Centrafrique: la Seleka traque son ancien allié Abdoulaye Miskine

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La Seleka cherche à capturer son ancien allié, Abdoulaye Miskine. Ce chef d’un autre mouvement rebelle de Centrafrique pourrait avoir été blessé dans des combats. Il est toujours en fuite, quelque part près de la frontière camerounaise.

Des combattants de la Seleka. ©RFI/Cyril Bensimon
Des combattants de la Seleka.
©RFI/Cyril Bensimon

En Centrafrique, les hommes de la Seleka annoncent être à la recherche d’Abdoulaye Miskine, le chef du Front démocratique du peuple centrafricain (FDPC), l’un des groupes rebelles actifs sur le territoire national. La traque se déroule à la frontière avec le Cameroun, dans la préfecture de Nana-Mambéré.

Pour la Seleka, tout a commencé lors d’une opération de réouverture de la frontière. Les nouveaux maîtres de Bangui assurent avoir tenté de négocier avec le chef rebelle, sans succès. Un accrochage avec Abdoulaye Miskine et ses hommes a eu lieu mardi 2 avril, dans la localité frontalière de Biti. La Seleka affirme avoir perdu trois hommes et avoir libéré un policier camerounais qui était retenu en otage. Le « général » Mohamed Bax, qui commande la Seleka dans la zone de Bouar, assure avoir tenté de négocier avec le fugitif.

Joint par RFI, le porte-parole d’Abdoulaye Miskine dément que le chef du FDPC ait été blessé lors de cet accrochage. Il affirme que les éléments de la Seleka ont attaqué par surprise les positions de son mouvement. Et qu’ils ont emporté tout ce qui pouvait l’être, matériel ou véhicule.

 

RFI

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