La force multinationale d’Afrique centrale (FOMAC), qui compte plusieurs centaines militaires en Centrafrique, va envoyer de nouvelles troupes pour sécuriser la capitale Bangui, a annoncé jeudi son commandant, le Général Jean-Félix Akaga.
“Bangui est sécurisée au maximum par les troupes” (de la FOMAC), mais “d’autres (troupes) vont arriver pour renforcer cette mission de sécurisation de Bangui”, a déclaré le Général Akaga à la radio nationale centrafricaine.
Cette force multinationale, mise en place en 2008, avait pour mission d’aider à consolider la paix dans le pays miné par des années de guerres civiles et de nombreuses rébellions. Elle a compté jusqu’à 500 soldats en provenance du Gabon, de République Démocratique du Congo, du Tchad et du Cameroun. Elle avait commencé à se retirer progressivement de la Centrafrique, qu’elle était censée quitter définitivement avant le 31 décembre 2013.
La rébellion du Séléka (Alliance en sango, la langue nationale) a pris les armes le 10 décembre et a conquis d’importantes villes du nord et du centre de la Centrafrique. Elle menace désormais la capitale Bangui, bien qu’elle a affirmé ne pas vouloir attaquer la ville.
La rébellion a appelé mercredi le pouvoir du président François Bozizé à déposer les armes.