Centrafrique: début des pourparlers entre pouvoir, rebelles et opposition

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Le président centrafricain François Bozizé lors d’une conférence de presse le 8 janvier 2013 à Bangui
© AFP

Les pourparlers centrafricains entre le régime du président François Bozizé, la rébellion du Séléka et l’opposition ont débuté mercredi à Libreville sous l’égide des pays d’Afrique centrale, a constaté un journaliste de l’AFP.

La délégation rebelle, qui s’est fait attendre plus d’une heure, a finalement rejoint les autres délégations arrivées à la Cité de la démocratie dans la capitale gabonaise où se tiennent les pourparlers.

Les débats vont porter principalement sur la renégociation des accords de paix signés entre 2007 et 2011, notamment en 2008, entre le pouvoir centrafricain et la rébellion qui a pris les armes le 10 décembre dernier et conquis une majeure partie du pays, en demandant le “respect” de ces accords.

“Je demande aux uns et aux autres, surtout à l’opposition et aux groupes armés de respecter les engagements pris par les chefs d’Etats à N’Djamena, d’axer leurs discussions sur les accords de 2008 de Libreville, et de s’en tenir aux règles de l’Union africaine par rapport au changement de régime” a déclaré à l’ouverture de la rencontre le ministre congolais des Affaires étrangères Basile Ikouébé qui dirige les pourparlers.

Le 21 décembre, les présidents de la Communauté économiques des Etats d’Afrique centrale (CEEAC), réunis à N’Djamena, avaient demandé à la rébellion de quitter les zones occupées depuis le 10 décembre,. En l’absence de cessez-le-feu, le Séléka avait cependant continué sa progression jusqu’aux portes de Bangui.

Les précédents accords de Libreville comprenaient notamment la mise en place d’un programme de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) qui n’a jamais été respecté, selon la rébellion.

A l’issue d’une progression fulgurante, le Séléka avait demandé à François Bozizé de quitter le pouvoir, ce qu’il refuse de faire.

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