Bangui, le 19 mars 2022
En lieu et place du maintien de la paix, la MINUSCA, continue de tout faire pour que cette crise soit prolongée. Il ne se passe pas un seul jour sans que la MINUSCA ne puisse occasionner des forfaitures en Centrafrique.
Grâce à la vigilance de la Gendarmerie Nationale, la MINUSCA vient d’être démasquée pour la énième fois. En effet, c’était depuis le 16 mars 22 que la Gendarmerie au niveau de Béloko a stoppé deux camions transportant chacun deux conteneurs, a lorsque les six autres sont déjà entrés dans la base de la MINUSCA à Bouar. Ces camions étaient en provenance de Cameroun sur chacun de ces camions privés, il y avait l’emblème des Nations-Unies.
Ayant suspectés ces deux camions, transportant 4 conteneurs, ils ont été escortés par les forces nationales jusqu’au niveau de la Gendarmerie Nationale à Bangui pour nécessité d’enquête. C’est finalement le Vendre 18 que la gendarmerie à procéder à l’ouverture de ces quatre conteneurs pour découvrir qu’ils sont remplis des armes et munitions qui sont interdites d’entrer sur le territoire Centrafricain ?
Précisons que parmi ces quatre conteneurs qui sont stoppés deux sont remplis des mines antipersonnel et deux autres sont remplis de matériel bureautique. Pour plus de précision, chacun de ces véhicules privés contient un conteneur UN de matériel bureautique et un conteneur UN rempli des mines antipersonnel et d’autres munitions et matériels de guerre. Une véritable contrebande des armes et la déstabilisation de l’économie de la République Centrafricaine. A grand jamais, les armes e, les munitions ne de la MINUSCA ne doivent être mélangées avec des matériels bureautique pour être amenées sur le territoire Centrafricain. Pourquoi la MINUSCA fait entrer des munitions de ce genre sur le territoire Centrafricain sans que les autorités politiques et militaires ne soient informées ?
Conformément au mandat de la MINUSCA, ce n’est pas de cette manière qu’elle doit faire venir des armes soit des munitions en Centrafrique. C’est une véritable contrebande que la MINUSCA a occasionnée. Des armes et munitions de la grande marque pareille ne peut faire leur entrée sur territoire sans escorte. Où sont passés les éléments de la MINUSCA pour escorter ces armes ?
Ce qui est étrange, au moment de la découverte de cette contrebande d’armes et munitions de guerre par la Gendarmerie, un commerçant survient pour dire que les matériels bureautiques lui appartiennent. Comment les marchandises d’un commerçant est dans un conteneur UN ? Et qu’en est-il des deux autres conteneurs remplis de munitions de guerre ?
Ce qui est étrange, depuis que ces deux véhicules avec des conteneurs UN sont arrêtés au niveau de Béloko et escortés jusqu’à Bangui, la MINUSCA n’a pas réagi, n’a pas fait une déclaration ou bien demander des explications. Il est bien clair que la MINUSCA est coupable de cette contrebande des armes et munitions ? mais cette grande quantité des armes et munitions sont destinés à faire quoi ? selon un centrafricain témoin de la découverte de cette contrebande dévoilée par la Gendarmerie : « c’est vraiment un plan stratégique de la part de la MINUSCA.
C’est ça l’opération de déminage des Mines par la MINUSCA ? Avec cette découverte, nous pouvons dire et comprendre que c’est la MINUSCA qui fournit des mines anti-personnel aux éléments de 3 R dans la région de Bouar, c’est pourquoi ces véhicules pris la destination de la ville de Bouar. En plus de ces armes, tout le monde peut comprendre que la MINUSCA occasionne des pertes économiques à l’Etat Centrafricain, car, la MINUSCA fait entrer des marchandises privées voilées par l’emblème des nations-Unies. Au lieu d’aider pour le retour de la paix, visiblement c’est la MINUSCA créer la tension, la crise et la division en RCA. Le peuple Centrafricain est appelé à dire non à la MINUSCA car dès que la MINUSCA reste sur le territoire Centrafricain il n’y aura jamais la paix et la sécurité », a fait savoir ce Centrafricain très mécontent.
Et c’est ici de relever la responsabiliser du Secrétaire des Nations-Unies, car pour des questions qui touchent la vie des Centrafricains, il ne se prononce mais quand c’est un seul personnel de la MUNISCA, l’on assistera à des séries de communiqués pour dénoncer. Cette politique de deux poids deux mesures du secrétaire général de l’ONU doit mettre fin. Au même moment l’ONU impose l’embargo injustement sur les armes à destination de la RCA, au même moment la mission de l’ONU fait rentrer des armes et munitions de guerre qui sont d’ailleurs interdites par le droit de la guerre, une mission de maintien de la paix comme la MINUSCA n’a même pas droit à utiliser des mines antipersonnel. Donc, ce qui est sur la MINUSCA est toujours de mèche avec les groupes armés pour leur livrer ces armes, munitions et mines antipersonnel. En tout état de cause la nécessité d’une enquête urge et la MINUSCA a obligation à donner des explications concordantes aux Centrafricains dans les plus brefs délais.
Par Patrick