La campagne présidentielle française et ses rebondissements à droite, avec l’affaire Fillon, comme à gauche, s’invite parfois dans les conversations en Afrique. A Bamako, Abidjan ou Conakry, nos correspondants ont tendu leur micro.
Au Mali, nous sommes dans un « grin » à Bamako, un cercle d’amis, pour savourer un thé. Le thé est servi à petites doses et entre chaque tournée, la présidentielle française s’invite dans la discussion.
« C’est une grande bagarre d’après ce que j’entends dans les médias !»
Espoirs déçus, promesses non tenues, tous les mêmes, y’en aurait presque marre… « Franchement il y a beaucoup de gens qui déçoivent, même en Afrique c’est comme ça ! Beaucoup mentent sur leur projet ! »
Et les extrêmes-droites ?
« Qui ça ? Le Pen ? Qu’elle dégage… ils se sont fait plein de blé dans la politique… »
Pas de Marine Le Pen, Fillon mal barré, à Bamako pas de réel favori. Au deuxième tour de thé, les commentaires repartent. « les Français doivent faire un bon choix, on ne veut pas un président qui provoque à chaque fois la guerre ! … le passé, c’est le passé .
Publié: le 07-03- 2017 par rfi.fr