Le président burundais réélu Pierre Nkurunziza a prêté serment jeudi à Bujumbura pour un troisième mandat controversé, lors d’une cérémonie annoncée au dernier moment par souci de sécurité.
Très peu de gens étaient dans la confidence. Plusieurs représentations étrangères disent avoir été prévenues à la dernière minute par téléphone. Même les journalistes de la radio-télévision publique n’ont été informés qu’en début de matinée. Pour justifier cette accélération soudaine du calendrier, les autorités burundaises invoquent des « raisons de sécurité ».
Depuis la mort du général Adolphe, la tension est montée d’un cran dans la capitale et beaucoup de rumeurs circulaient à Bujumbura à l’approche de la date du 26 août. C’était officiellement la date limite pour cette investiture et dont tout le monde se demandait un peu quand et comment elle aurait lieu. Résultat, les autorités ont pris « tout le monde de court » résumait ce matin un observateur de la crise burundaise.
Cérémonie boudée par la communauté internationale
Aucun chef d’Etat étranger n’était présent. Plusieurs pays ont tout de même envoyé leur ambassadeur : c’est le cas notamment de l’Afrique du Sud, de la Chine et de la Russie, qui étaient même au premier rang.
Quant aux pays européens, ils avaient adopté une position commune à Bruxelles il y a quelques jours : être représentés à la cérémonie, mais pas par leurs ambassadeurs. Ils ont donc envoyé des diplomates de rang moins important. Idem pour les Etats-Unis, représentés par le numéro 2 de l’ambassade. Il faut rappeler que l’Union européenne et les Etas-Unis avaient qualifié les élections de non crédibles. Une absence remarquée en revanche : celle de l’Union africaine, qui a décliné l’invitation....Lire la suite sur rfi.fr
Félicitations M. le Président et mettez l’amélioration des conditions de vie de tous les burundais et au centre de votre nouveau mandat 😀 .
Laquelle pèsera plus lourd entre l ‘ absence salutaire de l ‘ UA et la présence des représentants de l ‘ UE et des USA qui cautionnent ainsi l ‘ installation d ‘ une nouvelle dictature que les Burundais devront supporter encore pour au moins un mandat ? Est ce aussi à dire que c’est seul le forcing au prix du sang que les choses de ce monde marchent ? Qui vivra verra .
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