Les cadavres d’au moins quarante jeunes gens tués par balle, souvent à bout portant, ont été découverts samedi 12 décembre au matin dans les rues de Bujumbura, ont rapporté des témoins à l’Agence France-Presse.
A Nyakabiga, un quartier contestataire du centre de Bujumbura, des témoins ont dit à l’agence Associated Press avoir vu vingt et un cadavres de personnes tuées par balle, dont certaines à bout portant, les mains liées dans le dos.
Dans le quartier voisin de Rohero II, cinq cadavres de jeunes gens gisaient sur un de ses principaux axes routiers, selon des habitants contactés par téléphone.
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87 morts dans les attaques de la veille
A Musaga, un autre quartier contestataire du sud de Bujumbura, un fonctionnaire assure avoir compté quatorze cadavres, accusant la police de continuer à tirer en l’air pour empêcher les gens d’approcher d’un endroit où il y aurait « beaucoup de cadavres ».
Les habitants de ces quartiers accusent les forces de l’ordre d’avoir arrêté vendredi tous les jeunes qu’ils rencontraient et de les avoir abattus délibérément après les attaques de la veille. Vendredi, trois camps militaires avaient été attaqués par des insurgés simultanément. Samedi, l’armée a annoncé que 87 personnes avaient péri dans ces affrontements, dont 79 rebelles et 8 soldats.
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Pauvre Afrique ,chacun son tour les pays subissent soit des terroristes , soit des guerres interethniques ou inter religieuses quand se non sont pas de coups d’états a répétition qui tuent et ruinent le continent !
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