Burkina: Une cinquantaine de femmes enlevées par des jihadistes

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Le rapt a concerné deux groupes de femmes, allées chercher des feuilles en brousse, pour la cuisine.

Une position des Volontaires pour la défense de la patrie (VDP) de Arbinda, région du Sahel, a été la cible d’une attaque d’individus armés, dans la soirée du jeudi 12 janvier 2023.

L’incident attribué aux combattants jihadistes, affiliés au Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) a tué deux auxiliaires civils de l’armée et blessé trois autres.

“Au retour, les assaillants ont enlevé une trentaine de femmes. Mais trois d’entre elles ont pu s’échapper et sont revenues au village. Le rapt a eu lieu lorsque les femmes se sont rendues à la périphérie du village pour cueillir des feuilles et des fruits sauvages pour la cuisine”, a indiqué une source locale.

Vendredi, un autre groupe de femmes, une vingtaine, ont été enlevées dans les mêmes conditions.

La ville de Arbinda est régulièrement la cible d’attaques terroristes, tout comme le reste du pays. Les exactions des groupes jihadistes liés à l’Etat islamique ou à Al Qaïda ont fait plus d’un millier de victimes et entraîné le déplacement de près deux millions de personnes.

DS/ac/APA

APA-Ouagadougou (Burkina Faso)

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4 COMMENTAIRES

  1. We need every man of 50,000 man force plus maybe more if we will not combine small villages so that competent security may be fulfill. We need much improved intelligence so that we may more accurately perceive whereabouts of terrorists. As conditions exist to fulfill intelligence needs we must throughout day plus night send out small units only for intelligence reporting causes. With terrorists so willing to move about there need be ambushes.
    Henry Author Price Jr aka Kankan

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      Que ces ∁𝕀G𝔄ℒ€$~O∁∁𝕀𝓓€ℕŦ𝔄ℒ€$ retournent jouer à leurs
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  2. Revenant d’Arabie saoudite où il a été désigné membre de la Ligue islamique mondiale, le très influent et très politique imam Dicko est rentré samedi 14 janvier au Mali où il a été accueilli par des centaines de ses partisans. Mais sur la route du retour de l’aéroport, les forces de l’ordre ont dispersé le cortège à coups de gaz lacrymogènes.
    Sur les images diffusées par les partisans de l’imam Dicko, on entend les tirs de lacrymogènes et on voit les nuages de fumée. Il est environ 15h. Le cortège vient de quitter l’aéroport et chemine vers le domicile de l’imam, encadré par les forces de l’ordre.
    « Moi, j’étais juste derrière l’imam, dans ma voiture. Il y a des gaz qui ont frappé la voiture de l’imam, des gaz sont même entrés dans la voiture. Nous sommes sûrs que ça vient des forces de l’ordre. Il y avait des véhicules du GMS [Groupement mobile de sécurité, unité de la police malienne, NDLR]. La Garde nationale était là aussi. Ils étaient assez nombreux », témoigne Youssouf Diawara, coordinateur général de la CMAS (Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko).
    Aucun blessé n’est à déplorer. Des contacts avaient pourtant été établis entre les forces de l’ordre et l’équipe de Mahmoud Dicko, selon Youssouf Diawara, de la CMAS, qui assure ne pas comprendre : « C’est vraiment étonnant de leur part. Il n’y avait pas de débordement, on n’occupait qu’une seule voie et l’autre voie circulait très bien. On avait mis en place, nous aussi, notre dispositif de sécurité. Nos militants se sont vraiment comportés d’une manière qu’on félicite. Malgré les jets de gaz lacrymogène, ils n’ont pas réagi et se sont dispersés pour aller chez l’imam après. »
    Détérioration des relations entre l’imam Mahmoud Dicko et les autorités
    Depuis deux ans, les relations entre l’imam Mahmoud Dicko et les autorités issues du coup d’État militaire d’août 2020 n’ont cessé de se dégrader. « Dirigeants arrogants », sommés « d’écouter le peuple » pour ne pas « commettre les erreurs du passé » : l’ancien chef du Haut Conseil islamique du Mali, en pointe lors des manifestations qui avaient précédé le renversement de l’ex-président IBK, a eu ces derniers mois des paroles très critiques contre le régime en place.
    Aujourd’hui, Mahmoud Dicko s’oppose farouchement au projet de nouvelle Constitution porté par les autorités de transition. Youssouf Diawara, coordinateur général de la CMAS, estime qu’il ne faut pas chercher ailleurs l’origine de cet incident. « Les autorités actuelles de transition voient dans l’imam leur opposant. C’est pour ça qu’elles refusent que nos sympathisants sortent pour accueillir notre parrain et montrer que le peuple est avec l’imam Mahmoud Dicko. Cela fait plus de deux ans que nous condamnons les actes venant d’eux qui ne sont pas bons pour le peuple malien. On peut dire que nos relations sont tendues. »
    La CMAS demande des explications aux autorités et interpelle la justice malienne. La plateforme Jigiya Koura, qui rassemble des partis opposés aux autorités de transition, condamne « un acte odieux », « habillé d’une forte connotation politique », et demande aux autorités « de faire preuve de fermeté » en sanctionnant les auteurs des tirs

    • What relevance do Imam Dicko occurrence have to kidnapping of Burkinabe women. Imam Dicko is being used to divide plus mislead Malians. I hope government have invested in rubber bullets being where Imam Dicko exist Negroid stupidity follows plus I do not want it to become murderous Negroid stupidity.
      Henry Author Price Jr aka Kankan

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